Débat constructif chez les gilets jaunes du Volvestre!

gilets jaunes du Volvestre
Lors de la projection du reportage

Débat constructif chez les gilets jaunes du Volvestre :

Près d’une centaine de gilets jaunes se sont retrouvés, samedi dernier, au centre socioculturel du bois de Castres pour débattre et apporter leur contribution au débat national.

Les objectifs de ce débat étaient d’une part d’apporter ce moyen en milieu rural. Le second était de réaliser un débat déclaré dans le cadre du grand débat national afin d’apporter cette contribution collective, organisé par une petite équipe de gilets. Le but étant de garantir une pleine et entière liberté d’expression. Enfin le troisième était de donner à tous la possibilité de débattre quelque soit les bords politiques, le plus librement possible, jusqu’aux limites si nécessaire.

Ce débat a donc été déclaré sur le site officiel du grand débat national initié par le Président de la République. Tous les élus de la Haute-Garonne ont été invités personnellement. C’est ainsi que Marie Caroline Tempesta, conseillère Régionale, Denis Turrel, Président de la communauté des communes du Volvestre, Gérard Roujas, Président du PETR Pays du Sud Toulousain, Bernard Bros, maire de Carbonne entouré de quelques conseillers ont assisté à cette réunion.

Tout a débuté par la diffusion d’un reportage : « Gilets Jaunes – Les blessés qui dérangent », du média d’opinion indépendant « Le Vent se lève ». Il fut suivi de réactions et témoignages de quelques participants.

Le débat s’est poursuivi par des ateliers de travail thématiques : Fiscalité et dépenses publiques – Démocratie et citoyenneté – Environnement et transition écologique – Organisation de l’état et des services publiques – Justice sociale et judiciaire.

De nombreuses propositions pertinentes ont été formulées et présentées par un rapporteur à toute l’assemblée. Il serait ici trop long de les énumérer. D’aucuns ont trouvé le délai de cette réunion trop court. Certains auraient souhaité que ces propositions ne soient pas envoyées, mais la majorité s’y est opposée. L’un des organisateur nous confiait : « c’est bien l’aboutissement de l’expression démocratique qui est retenue. Car la démocratie n’ayant de valeur que si elle s’exprime, en déplaise à quiconque, aujourd’hui le président de la République est Emmanuel Macron, et c’est donc envers lui que la démocratie doit s’exprimer. Il n’y aurait aucun sens à garder tout ce travail juste pour nous ».

 

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