Section PS du carbonnais : local et refondation

La Section PS du carbonnais réunie à Peyssies.

Forte d’une centaine de militantes et de militants, la section PS du Carbonnais s’est réunie à Peyssies, le samedi 30 juin, pour préparer la rentrée de septembre. Le secrétaire de section, Rémi Ramond, reconduit en avril dans ses fonctions, a profité de cette occasion pour présenter le nouveau bureau de la section.

Parmi les prochains rendez-vous fixés, dès la rentrée d’automne les militants et sympathisants porteront leur réflexion sur les enjeux liés aux politiques locales des communes et communautés de communes.

Autre rendez-vous évoqué, un rassemblement début 2019. Il sera l’occasion d’aborder les grands enjeux des politiques européennes et leur impact sur nos territoires.

Au cours du rassemblement la politique nationale a largement été débattue. Le PS, après son congrès d’Aubervilliers, est désormais rassemblé autour de son premier secrétaire, Olivier Faure. Ce cernier se positionne clairement dans l’opposition au gouvernement Macron-Philippe.

La politique de l’actuel gouvernement marque, en effet, une rupture avec la politique de redistribution conduite par les gouvernements de gauche depuis 1981, même si cette politique de redistribution n’a pas toujours été à la hauteur des attentes.

Depuis un an, se sont autant de coups portés à la redistribution. Du jamais vu et, il est à craindre que ce ne soit que le début. Cadeaux fiscaux au plus riches (flat taxe, transformation de l’impôt sur la fortune en ISF immobilier), remise en cause des politiques de solidarité, des aides au logement, augmentation de la CSG y compris sur les retraites et, dernière nouveauté, remise en cause des pensions de réversion. A quand la prochaine atteinte?

Autre enjeu débattu par les participants, celui du la prise en charge de la dépendance pour laquelle le PS doit être force de proposition afin de relever un des grands défis de demain. Enfin, la reconquête des françaises et des français se fera aussi au niveau des collectivités locales et territoriales gérées par le PS et ses alliés. C’est le cas de la région Occitanie en matière de transport, de formation, de développement économique, et également du Conseil départemental de Haute-Garonne en matière de solidarité et des Communautés de communes.

C’est en s’appuyant sur les expériences locales renouvelées et autour de la problématique des inégalités ainsi que de la redistribution des richesses que le PS doit construire son projet d’avenir. Un projet, on le voit, difficilement « Macron compatible ».

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