Conflit social au Sivom des plaines et des coteaux du Volvestre.

Lorsque le Droit s’oppose à l’humain

Lydie Sevestre, 60 ans, passionnée par son métier d’auxiliaire de vie au sein du Sivom des plaines et des coteaux du Volvestre a eu la désagréable surprise de se voir mettre à la retraite d’office par son employeur. La décision a été exécutoire le 4 octobre dernier. Profondément, humainement choquée par ce qu’elle considère comme une sanction, elle a décidé de réagir entourée par son syndicat « Sud collectivité territoriale »

C’est donc une quarantaine de personnes qui est venue manifester devant les bureaux du Sivom des plaines et des coteaux du Volvestre alors que se déroulait un conseil syndical en présence de tous les élus des communes adhérentes. Un cri de colère et d’injustice face à une décision administrative qui se veut légale avec de « bonnes raisons » comme le précise Jean Marc Esquirol, président du syndicat intercommunal.

Malgré la demande effectuée, la délégation syndicale n’a pas été reçue par le président du Sivom.

Le droit est-il opposable à l’humain ?

Comme toujours en pareilles circonstances, les arguments avancés par les uns et les autres sont très différents et difficilement conciliables. Des reproches d’un côté et quelques témoignages d’une personne dévouée et attachante de l’autre. Il reste la situation précaire dans laquelle se trouve l’agent compte tenu d’une perte de revenu très conséquente et le traumatisme psychologique subi par cette décision subite.

Le Droit devrait parler parce que Lydie Sevestre et le syndicat « Sud » ont déposé un référé pour contester cette mise à la retraite. Le Sivom avait-il le droit de mettre à la retraite Lydie Sevestre selon la méthode employée ? Verra-t-on l’employée réintégrée d’office ou, au contraire, une confirmation d’une mise à la retraite qui aurait été légale dans le fond et dans la forme ? Réponse des juges d’ici quelques semaines.

En attendant, Lydie Sevestre a recours à l’intérim et à la débrouillardise pour pouvoir vivre décemment et reprendre confiance en elle. Des moments difficiles qu’elle gère au mieux, entourée par sa famille et ses amis. Gageons que le bon sens saura prendre le dessus et que Droit et Humanisme ne soient pas pas opposable.

Une pétition circule actuellement dans les services du Sivom.

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