Tennis Saint-Gaudinois féminin, le haut niveau du tennis français

On ne pourrait aborder le dossier du sport de haut niveau en Comminges sans évoquer l’équipe de tennis féminine du club éponyme de Saint-Gaudens. Le président Michel Burnet a toujours eu à cœur de préserver son petit bataillon d’artilleuses, joueuses émérites glanées deçà delà partout en Europe et toujours enclines à converger dans la petite ville commingeoise quand il s’agit d’en honorer l’esprit d’équipe. Toujours batailleuse et conquérante, l’espagnole Ariadna Marti, classée -15, en est le chef de file depuis plusieurs années. Cette année la Géronaise a amené dans son sac son amie Maria Guttierez, redoutable compétitrice classée WTA. L’équipe s’articule aussi autour de la canonnière tchèque Eva Rutarova, classée -15 et des deux anglaises Eden Silva et Emily Appleton, toutes deux classées wta. La ravissante Elisa Ducos, 17 ans, classée 3/6, née à Périssas, complète l’équipe commingeoise en y apportant la seule touche native du terroir. Et quel sourire ! La bienveillance du président condottière pour son petit comité d’amazones lui est restituée sans compter, cela a au moins le mérite de le satisfaire. Il y a deux ans, ses « anges » ont surclassé la compétition en nationale 2. On attendait cette année un rebond de balle en nationale 1, la crise sanitaire en a décidé autrement. Les filles sont restées bien sagement chez elles, privées de raquettes, de terre battue et d’échanges. Chacun chez soi et le court est resté bien gardé.

Le tennis paie lui aussi son quote-part à la crise sanitaire. Depuis mars, les compétitions ont pour la plupart étaient annulées. L’Open Engie international de Saint-Gaudens n’a pas échappé à la règle. A l’heure de la rentrée possible, le club ne procrastine aucunement pour peaufiner ses préparatifs et sa saison. Le championnat de nationale 1 brigué se disputera en poules de six équipes et qui restent à définir. Les 2, 9, 16 et 30 mai et le 6 juin sont marquées d’une croix rouge sur le calendrier, elles définissent autant de beaux spectacles à ne pas manquer. Michel Burnet se délecte déjà les babines. A huit mois de l’échéance, il n’en converse pas moins régulièrement au téléphone avec chacune de ses protégées. « On visera forcément le haut du tableau, clame-t-il, avec toujours en tête une possible accession en championnat pro B. Je ne sais pas si notre petite structure pourra assurer la logistique qui serait alors nécessaire. Si on monte et qu’on refuse…. » Ce serait bien dommage parce que si les guerrières sont toujours aussi disponibles, il est fort à parier que…

 

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