Une cagnotte pour la ferme d’Oulan Bât à Arbas
Une cagnotte vient d’être lancée pour venir en aide à la ferme d’Oulan Bat en vallée d’Arbas.
Installés depuis plus de 20 ans en vallée d’Arbas, Nicolas et Céline ont su au fil du temps faire prospérer leur belle entreprise qui élève des ânes pour accompagner des randonnées à la découverte des Pyrénées centrales. Des « yourtes » permettent de séjourner au cœur de la nature et Céline fabrique une gamme de produits de toilette ou cosmétique à base de lait d’ânesse. Une entreprise qui s’est fortement inscrite dans le paysage du Comminges depuis leur création il y a une vingtaine d’années.
Le 23 novembre et le 1er décembre, la stupeur s’installe, six ânes décèdent subitement, Néolia, Nordine, Nabias, Molia, Umillis et Presto (le tout premier de la bande arrivée il y a 20 ans). Une autopsie révèle les causes du décès : ce sserai des glands particulièrement chargés en tanin toxique, consécutif à cause de la sécheresse. Il y a eu peut être une ingestion importante car les ânes lorsqu’il a neigé en novembre étaient allés se réfugier sous les chênes. « Cela fait des années qu’ils paissaient sur ces prairies du Mont Majou. » raconte Céline.
D’autres ânes sont sous surveillance et luttent encore pour leur survie. Un protocole de soins a été mis en place pour permettre le drainage hépatique et rénal des 44 autres équidés de la ferme qui restent encore sous surveillance.
La perte est lourde affectivement et matériellement.
« De nombreuses personnes se sont présentées spontanément pour nous venir en aide, fabriquer des bâts pour descendre les ânes décédés dans la montagne, les charger dans des remorques, beaucoup de tâches très lourdes. » Déclare Céline.
Et puis ce fut un appel à l’aide par le biais d’une cagnotte : « Que vous connaissiez ou que vous ne connaissiez pas encore la famille Salviac, vous saurez qu’elle n’est vraiment pas du genre à demander de l’aide et n’est pas à l’origine de cette initiative.
C’est donc avec une grande humilité et discrétion qu’il a été décidé d’ouvrir une cagnotte de dons afin de les accompagner dans cette épreuve. Il s’agit de garantir la pérennité de ce lieu de vie créé au fil du temps, un véritable poumon de la Vallée de l’Arbas et du milieu Asin. « A vot’ bon cœur pour un peu d’argent (car la note va être très salée). Si votre bourse ne vous permet pas de donner, un petit message sera lui aussi bienvenu pour garder le moral. », ce qu’expliquent les initiateurs de cet appel à solidarité.
https://www.onpartcipe.fr/c/dYrKMiUY.
« Il y a eu beaucoup de glands cette année, plus taniques que d’habitude en raison de l’été très chaud que nous avons connu. Les animaux sauvages se régulent dans leur consommation et parviennent à se drainer avec d’autres plantes. Ce n’est pas le cas des ânes qui ont du mal à absorber la toxine et s’empoisonnent », explique Nicolas Salviac, l’éleveur d’ânes.












