Sondage : 87% des habitants du Sud-Ouest plébiscitent la Ligne Nouvelle du Sud-Ouest (LNSO)

SNCF Réseau, en lien avec les partenaires de la société du Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO) et le préfet de la Région Occitanie, préfet coordonnateur du GPSO, a commandé une enquête à l’Institut Odoxa afin de suivre l’évolution de l’opinion publique sur la Ligne Nouvelle du Sud-Ouest (LNSO).

Cette étude comprend un volet national et régional ainsi que plusieurs focus territoriaux ciblés :  le Sud Gironde, les communes concernées par les Aménagements Ferroviaires du Sud de Bordeaux (AFSB), le Béarn et le Pays basque.

Les résultats de cette enquête confirment une forte adhésion au projet, tant à l’échelle nationale que dans le Sud-Ouest, tout en révélant des sensibilités contrastées selon les territoires.

Une adhésion nationale forte

Sur un échantillon représentatif de 1000 Français interrogés, 76 % approuvent le projet, et 86 % considèrent qu’il est utile pour le pays.

Pour plus d’un Français sur deux (52 %), la LNSO les inciterait à se rendre plus souvent dans le Sud-Ouest.

Une dynamique encore plus marquée dans le Sud-Ouest…

Sur un échantillon de 2 000 personnes issues des régions Nouvelle-Aquitaine et Occitanie, 87 % des habitants du Sud-Ouest soutiennent le projet (+ 1 point comparé à 2024).

Plus de 8 habitants sur 10 se déclarent convaincus des bénéfices en termes de mobilité, de dynamisme économique et de meilleure desserte des territoires que ce soit entre Toulouse et Bordeaux, ou entre l’Espagne et la France, mais aussi pour les villes moyennes du Sud-Ouest et pour la meilleure desserte des territoires situés à proximité des gares.

70 % estiment que la Ligne Nouvelle du Sud-Ouest aura un impact positif sur leur vie quotidienne et celle de leurs proches, et 78 % considèrent que le projet les incitera à voyager davantage en train, dans le Sud-Ouest, en France mais également pour se rendre dans la péninsule ibérique.

… Et un projet qui fait globalement consensus malgré quelques réticences dans le Sud Gironde

Le niveau d’adhésion à la LNSO est largement majoritaire dans tous les départements même s’il culmine encore plus particulièrement dans ceux de l’ex-région Midi-Pyrénées (90%) et notamment en Haute-Garonne (91%). Mais cette adhésion est en réalité partout très majoritaire avec par exemple 84% dans l’ex-région Aquitaine, dont 87% en Gironde, 86% dans les Landes et 78% dans les Pyrénées-Atlantiques.

Pour une grande majorité d’habitants, ce projet sera à la fois :

  • Positif pour l’environnement parce qu’il permettra de limiter les trajets en voiture (76%) et en avion (82%) pour favoriser ceux en train, et contribuera à éviter les flux de camions sur les routes (66%) ;
  • Fera gagner du temps aux habitants sur leurs trajets du quotidien (85%) et rapprochera les villes du Sud-Ouest du reste du pays et de l’Espagne (86%) ;
  • Aura un impact économique majeur en favorisant les échanges entre la France et l’Espagne (84%), en améliorant l’accès à l’emploi pour les habitants (76%) et en attirant les entreprises dans ces territoires (77%).

Relevons néanmoins quelques réticences dans les communes du Sud Gironde où 56% des habitants sont opposés au projet. En revanche, les communes girondines qui bénéficient des travaux liés aux AFSB, soutiennent plus fortement ce projet, avec 66% d’avis favorables.

Par ailleurs, les habitants du Béarn et du Pays basque, sont très majoritairement favorables à la LGV : 85% des Béarnais et 70% des Basques respectivement. Ce qui confirme la tendance générale du Sud-ouest de la France.

Poursuivre le travail de pédagogie sur ce chantier

Les collectivités partenaires du projet réaffirment leur volonté de porter un projet utile, équilibré et respectueux des territoires, en poursuivant le dialogue avec les citoyens, les élus et l’ensemble des parties prenantes.

Pour Carole Delga, présidente de la Région Occitanie : « Ce nouveau sondage est sans appel : 87 % des habitants du Sud-Ouest approuvent la construction de la LGV. C’est encore une confirmation de ce que j’entends, chaque jour, sur le terrain, sur les marchés, dans les gares, dans les entreprises. Contrairement à ce que quelques-uns essaient de faire croire, la population, elle, sait parfaitement que ce projet est vital pour leur avenir de nos deux régions.

L’Occitanie connaît la plus forte croissance démographique de France mais reste le territoire le plus enclavé. Il n’est plus acceptable que la majorité de ses habitants soient encore privés de grande vitesse, quand depuis plus de 40 ans d’autres régions en bénéficient. C’est une question de justice territoriale.

Car la LGV, c’est le choix du progrès écologique et de la responsabilité : encourager le train comme transport décarboné, renforcer les liaisons ferroviaires entre nos régions et l’Espagne, mais aussi améliorer la vie quotidienne. La LGV Toulouse-Bordeaux est attendue, financée, engagée. Elle est indispensable pour le désenclavement et le développement du Sud-OuestLe temps des débats stériles est derrière nous : la LGV se fera. »

Pour Alain Rousset, président de la Région Nouvelle-Aquitaine : « Les résultats de ce sondage montrent une adhésion forte et très majoritaire au projet de Ligne Nouvelle du Sud-Ouest. C’est un encouragement clair à poursuivre ce chantier, qui est une opportunité majeure pour améliorer la mobilité décarbonée, renforcer notre dynamisme économique et mieux desservir nos territoires. J’entends cependant les inquiétudes légitimes qui s’expriment en Sud-Gironde, notamment sur les impacts environnementaux et sur le quotidien des habitants. C’est pourquoi, nous devons intensifier la concertation et la participation des publics, mieux informer et dialoguer avec les maires et les citoyens concernés, afin de lever toutes les réserves et d’avancer ensemble. Ce projet est essentiel pour l’avenir de la Nouvelle-Aquitaine, mais il ne peut réussir que s’il est construit avec l’ensemble des territoires, dans le respect de leurs spécificités et de leurs attentes. »

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