Journée internationale des droits de l’enfant : Les Calandretas de nouveau dans la rue.

Le droit d'apprendre sa langue régionale
Le droit d'apprendre sa langue régionale

Le 20 novembre est la journée mondiale des Droits de l’Enfant. Pour les Calandretas, c’est une nouvelle journée de mobilisation afin d’obtenir des réponses sur l’avenir des aides de l’Etat, actuellement sous forme de contrats aidés.

Pour la Haute-Garonne, ce sont plus de 12 postes qui ont été supprimés depuis septembre, obligeant les parents à prendre le relai des personnels manquants. Si, cette semaine, la préfecture de Haute-Garonne a annoncé le déblocage de 5 contrats, nous n’avons aucune visibilité du sort qui sera réservé aux 20 autres postes arrivant à échéance en 2018.

Les établissements scolaires Calandretas assurent une double mission de service public : éducation et transmission d’une langue régionale. La remise en question des aides de l’Etat pèse sur nos établissements. La Calandreta de l’Union a dû fermer provisoirement en octobre. L’enseignement de l’occitan et le droit de nos enfants à vivre leur langue et leur culture sont mis en danger.

En Bretagne, le préfet de région a renouvelé l’ensemble des contrats pour 2017 et 2018. En Aquitaine, les contrats viennent d’être également renouvelés pour 2017. En Haute-Garonne, un peu moins de la moitié des postes sont renouvelés. Ailleurs, en Occitanie, pas d’avancé hormis 1 ou 2 contrats. Ce qui est possible en Bretagne et en Aquitaine doit l’être en région Occitanie.

Le lundi 20 novembre, à partir de 12h, les calandrons et leurs parents se rassemblent devant la préfecture de Toulouse, afin d’exiger un traitement égal à l’ensemble des acteurs de l’enseignement des langues régionales et minorisées. L’Etat ne peut pas mettre en péril nos écoles et l’enseignement de l’occitan qui garantit la diversité culturelle dans notre région : ce serait contraire à l’article 30[1] de la La Convention Internationale relative aux Droits de l’Enfant.

 

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