Ce samedi 18 mai 2025, la place de la République à Carbonne s’est transformé en une grande place d’échange. Organisé par la FCPE de l’école Henri Chanfrea, ce vide-grenier a rassemblé des vaingtaines de familles, exposants et visiteurs. Au-delà du simple événement de quartier, il pose la question du devenir de ces brocantes face à la montée en des plateformes de revente.
C’est sous un soleil printanier que la FCPE de l’école Henri Chanfreau a accueilli le public dès 8h30 du matin. Les membres de l’association de parents d’élèves avaient tout prévu : buvette, stand de crêpes, jeux pour enfants, café d’accueil et signalétique soignée. L’objectif était double : créer un moment convivial entre familles et riverains tout en récoltant des fonds pour financer les projets pédagogiques de l’école.
L’organisation s’est faite en amont via une communication active sur Facebook et dans le quartier. Les emplacements étaient accessibles à un prix abordable (3 € le mètre linéaires), permettant à chacun de vider placards, greniers ou garages. Les vides-greniers Ce type d’événement permet aux associations scolaires de diversifier leurs initiatives et de renforcer le lien entre les familles et l’école dans un cadre convivial.

La seconde main en pleine mutation : quel avenir pour les vide-greniers ?
Sur son stand, Chloé, 27 ans, expose quelques vêtements, de la vaisselle et quelques livres. Pour elle, c’est une première participation à un vide-grenier. « Je trouve ça sympa pour rencontrer du monde, mais honnêtement, je vends bien mieux sur Vinted, en tout cas à des prix plus élevés », confie-t-elle. En effet, la plateforme de seconde main en ligne séduit une génération connectée, qui préfère la praticité du digital à l’organisation logistique d’un stand.
Ce constat soulève une vraie question : les vide-greniers ont-ils encore un avenir dans une époque où la seconde main se digitalise ? Si les plateformes comme Vinted, Le Bon Coin ou même TikTok shop révolutionnent la revente entre particuliers, les vide-greniers gardent l’avantage du lien humain, de la spontanéité et de la convivialité. Ils offrent une expérience sociale que ne remplacera jamais un écran.
Le vide-grenier de Carbonne démontre que ces événements ont encore leur place, à condition d’être bien organisés et soutenus localement. Mais leur pérennité dépendra de leur capacité à s’adapter et à coexister avec les nouveaux usages numériques.


