Cazères : La libraire indépendante reçoit Mathieu Palain pour le Marathon des Mots

L'écrivain Mathieu Palain
L'écrivain Mathieu Palain

Le Marathon des Mots vient de débuter avec pas moins de 150 rendez-vous, performances et concerts programmés dans 50 communes de l’agglomération toulousaine et de la région Occitanie. A Cazères, nous avons la chance d’accueillir une nouvelle fois cet important festival international de littérature à la librairie Des Livres & Délices

Ainsi, Martine Tatger, libraire indépendante recevra Mathieu Palain (Prix Interallié et Prix du Roman des étudiants France Culture-Télérama) le dimanche 26 juin à 11 heures. https://www.lemarathondesmots.com/evenement/mathieu-palain

Quand, après avoir renoncé au rêve de devenir footballeur professionnel, Mathieu Palain s’est orienté à 20 ans vers le journalisme, il a fait de la prison un sujet récurrent de reportages et d’enquêtes. En France, aux États-Unis, pour le quotidien Libération, pour la revue XXI, il a rencontré des détenus, dépeint les conditions carcérales, s’est interrogé sur la justice et le destin : « Pourquoi certains s’en sortent et d’autres pas ? » La question n’a pas fini de le hanter.

Par scrupule, par éthique (« Si j’expose ainsi Toumany Coulibaly, pourquoi je m’épargnerais moi-même la même mise à nu ? »), Mathieu Palain interroge aussi, dans son récit, son obsession pour le thème de la prison et la vie carcérale, déroulant alors le fil de sa propre histoire, évoquant notamment une jeune militante indépendantiste basque, fille d’amis très proches de ses parents, condamnée à trente ans de prison pour terrorisme alors que lui-même avait 12 ans. « Une arrestation, c’est un tremblement de terre, pour la personne elle-même, et pour ses proches, tous atteints par les secousses. À 12 ans, je ne pensais pas du tout devenir journaliste, je ne vivais que pour le football. Mais cette jeune femme était incarcérée à 4 kiIomètres de chez moi, à Fleury-Mérogis, et notre appartement familial est devenu pendant des années le point de chute de ses parents quand ils venaient la voir. Je vivais ça par procuration, en étant à la fois loin et tout proche. »

Entrée libre – Inscription par mail à

 

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