Rieux-Volvestre : Développement de l’autoconsommation et rénovation de l’éclairage public au programme de la rencontre territoriale du SDEHG

[De gauche à droite : Delphine Laguerre, conseillère du Président du SDEHG, Yacin Lala, directeur adjoint du SDEHG, Patrick Caseilles, directeur du SDEHG, Thierry Suaud, Président du SDEHG, Maryse Vezat-Baronia, Maire de Rieux-Volvestre, Max Cazarré, Vice-Président du SDEHG, Catherine Sauthier et Mario Brizio, responsables de secteurs techniques du SDEHG.]

Comme chaque année, le Syndicat Départemental d’Énergie de la Haute-Garonne (SDEHG) organise ses rencontres territoriales au cours du dernier trimestre afin d’échanger avec les maires et les délégués des communes sur les sujets et enjeux d’actualité, en présence des représentants d’Enedis ainsi que des entreprises de travaux et de maintenance.

Le 28 novembre dernier, Maryse Vezat-Baronia, Maire de Rieux-Volvestre, a accueilli la rencontre territoriale à la salle polyvalente, en présence de Thierry Suaud, Président du SDEHG, accompagné de Max Cazarré, Vice-Président, et des équipes du Syndicat.

Cette réunion a permis d’échanger avec les élus locaux sur les enjeux énergétiques actuels et les solutions proposées par le Syndicat pour accompagner les communes dans la transition énergétique.
Un programme pour développer l’autoconsommation collective

Le SDEHG a présenté son programme visant à développer l’autoconsommation collective à grande échelle. Ce dispositif repose sur l’installation d’ombrières photovoltaïques grâce à un groupement de commandes renouvelé tous les six mois, afin d’accélérer les projets.

L’objectif est d’atteindre un taux d’autoconsommation proche de 100%, avec trois axes d’ingénierie complémentaires :

• Ingénierie technique : intégration de la flexibilité du réseau électrique pour adapter les usages aux périodes de production locale. Une veille est maintenue sur les solutions de stockage, encore coûteuses à ce jour.
• Ingénierie administrative : extension du périmètre d’autoconsommation collective, désormais élargi à l’échelle du territoire des communautés de communes.
• Ingénierie juridique : sécurisation des projets via des conventions de co-investissement entre collectivités.

Les avantages attendus incluent :
• Réduction des coûts : un prix de revient estimé entre 100 et 150 € TTC/MWh, contre 180 € TTC/MWh en moyenne actuellement, sous réserve des études juridiques à venir.
• Maîtrise des dépenses : visibilité financière sur 30 ans pour les communes.
• Confort thermique : possibilité d’alimenter des systèmes de climatisation dans les bâtiments publics en été.
• Impact écologique : production et consommation locales, limitant les flux sur les réseaux nationaux.
• Services additionnels : protection des véhicules grâce aux ombrières photovoltaïques.
Les échanges ont également ouvert la voie à une possible extension du dispositif aux entreprises locales, en vue de renforcer la production d’énergie sur le territoire.

Le programme LED++ : modernisation de l’éclairage public et sobriété énergétique

Le SDEHG a également fait le point sur son programme LED++, lancé en 2022 pour accélérer la rénovation de l’éclairage public. Ce dispositif consiste à remplacer les anciens luminaires par des équipements LED de dernière génération, permettant :

• 80% d’économie d’énergie et une réduction des nuisances lumineuses.
• Une économie financière sur le budget communal alloué à l’énergie dès la première année suivant la réalisation des travaux.
• Un montage financier optimisé, reposant sur les économies générées par la rénovation, les Certificats d’Économies d’Énergie et la participation du SDEHG (dotation de 3 M€ en 2025).
• Un éclairage optimisé, améliorant le confort des habitants.
• Une garantie de 12 ans sur les nouvelles installations assurée par le SDEHG.
Grâce à ce programme, 64% du parc d’éclairage public du territoire du SDEHG est désormais équipé en LED, contre 39% au niveau national.

Échanges sur les perspectives énergétiques

Les discussions ont également abordé :
• Les contraintes de capacité du réseau électrique liées au développement des installations photovoltaïques, ainsi que les actions menées par Enedis pour le renforcer.
• Le potentiel de nouvelles unités hydroélectriques, dont le développement reste complexe en raison des contraintes environnementales, malgré l’intérêt de cette technologie non soumise à l’intermittence solaire.

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