Muret a aussi connu sa journée de colère

Début du cortège

En ce 10 septembre, Muret a aussi connu sa journée de colère.

Alors, certes en milieu de semaine, la mobilisation était difficile pour les travailleurs du privé.

Mais les « boomeurs », coupables de tous les maux selon certains, étaient présents.

Les têtes blanches, celles et ceux qui font vivre l’activité tant syndicale que politique, sans oublier le monde associatif qui n’existerait plus sans elles et eux, avaient rendez-vous devant la sous-préfecture ce mercredi matin.

Les slogans, souvent librement créés sur du carton, montraient la subtilité de la langue mais aussi et surtout un ras le bol de cette politique gouvernementale.

Les premières expressions de cette colère furent le blocage du rond-point du pigeonnier, à l’entrée de la ville, puis l’accrochage d’une banderole au dessus de la voie rapide en direction de Toulouse.

La suite fut le rassemblement devant la sous-préfecture avant le défilé dans les rues, derrière la revendication du député de la circonscription, Christophe Bex, réclamant le départ du Président de la République.

Il est à signaler la présence massive de forces de gendarmerie tous revêtus de gilets pare-balles qui, obéissant aux ordres du ministre démissionné de l’intérieur, tenaient à montrer leur présence à la limite de la provocation, fonctionnant en binômes l’un équipé de grenades lacrymogènes et l’autre exhibant son fusil mitrailleur !

Début du cortège

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