Exposition : la montagne dans l’œil de Jean-Marc Bachaud

Jusqu’au 30 juin, les visiteurs peuvent découvrir dans le hall de la mairie de Longages une série de photographies signée Jean-Marc Bachaud, sous la bannière d’IBOPHOTO. Une immersion sensible et personnelle dans les paysages de montagne. Rencontre avec l’artiste.

  • Pourquoi avoir choisi la montagne comme thème principal de vos photos ?

En fait, la photo, c’est un moyen d’optimiser ce qui nous plaît. Si tu es passionné de corrida, tu photographies la corrida. Si tu aimes la danse classique, tu prends des clichés de danse. Moi, c’est la montagne qui me parle. Je suis passionné de montagne, donc je fais des photos de montagne. C’est aussi simple que ça. Tu photographies ce que tu aimes, ce qui te touche. Et une photo est réussie à partir du moment où elle te plaît et correspond à ce que tu recherches dans l’activité que tu captures.

Évidemment, ce n’est pas la même chose pour ceux qui font du photoreportage, comme les journalistes en zones de guerre ou ceux qui couvrent des sujets de société. Mais pour tout le reste, ce sont des images prises par passion. Pour moi, c’est la montagne.

  • Vous allez donc souvent en montagne ?

Oui, j’y vais beaucoup. J’aime la montagne, même si j’ai une préférence pour les paysages d’hiver. Je fais beaucoup de ski de randonnée : sac à dos, peaux de phoque, piolets, crampons… Et là, il y a des photos à prendre à chaque pas.

  • Utilisez-vous un processus créatif ou technique particulier pour vos photos ?

Non, pas vraiment. Côté technique, j’utilise un petit appareil photo expert que je peux facilement glisser dans mon sac à dos. Toutes les photos de montagne exposées sont faites avec ça. Pour les clichés en noir et blanc, j’utilise un appareil plus classique, un gros reflex, plus sophistiqué. Mais pour le reste, c’est cet appareil compact, pratique, que j’emporte partout.

  • Et votre parcours dans la photographie, comment a-t-il commencé ?

J’ai commencé la photo à 15 ans, grâce à une maison des jeunes et de la culture à Toulouse, près de chez moi. C’était la MJC du pont des Demoiselles. À l’époque, on faisait de l’argentique. Il y avait tout sur place pour développer les photos : un agrandisseur, des papiers, des bains de développement. On exposait les clichés, on les fixait, on les séchait. C’est là que j’ai attrapé le virus de la photo. Ensuite, j’ai toujours continué, plus ou moins, selon ma disponibilité professionnelle. J’ai fini par laisser tomber l’argentique et je suis passé au numérique, il y a environ huit ans. Et honnêtement, pour moi, c’est un peu la même chose. Le plaisir de l’image est resté intact.

L’exposition de Jean-Marc Bachaud est visible jusqu’au 30 juin dans le hall de la mairie de Longages. Une invitation à prendre de la hauteur… sans quitter la plaine.

Aperçu du hall d’exposition
Lien vers les œuvres du photographes : https://www.instagram.com/jmarc_photos/?hl=fr

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