Les temps derniers, depuis deux ans, ont été perturbants pour la vie sociétale !
La salle « Horizon Pyrénées », non encore inaugurée, a enfin accueilli son premier salon.
Après une ouverture avec le concert de Maxime Le Forestier fort convivial, il était grand temps de mettre aussi ce lieu à disposition d’un week-end d’échanges entre passionnés.
Il y a deux ans, les organisateurs de ce salon de la pêche à la mouche, à l’époque révolue en la salle Alizé, étaient passés à une semaine du couperet fatal.
Cette année, c’était donc une résurrection pour tous les passionnés de la mouche d’enfin se retrouver.
Ce n’était pas moins de 85 stands divers et variés qui ont comblé les « accros à la touche » !
Que ce soit des commerçants de cannes, de moulinets, de vêtements et chaussures spécifiques, que ce soit des créateurs et monteurs de mouches, que ce soit des organisateurs de séjours de pêche en Irlande, en Autriche, dans les grands causses, en Lozère ou dans les Pyrénées, tout était là pour satisfaire la passion de cette pêche bien spécifique.
Et tout ce beau monde s’est déplacé puisque il y eut 1700 visiteurs le samedi et plus de 1000 le dimanche.
Pour ne focaliser que sur quelques cibles, on pouvait rencontrer l’équipe de France, par ailleurs championne du monde en Tasmanie en 2019 et vice-championne du monde en 2021, en la personne de Thierry Lelièvre, organisateur du prochain championnat du monde qui se déroulera en Occitanie sur les cours d’eau de l’Ariège, de l’Aude et des Pyrénées Orientales en juin 2024. D’ailleurs, pour organiser au mieux cette organisation, la fédération recherche 200 bénévoles ! Vous pouvez trouver toutes les informations sur le site des organisateurs « World Fly Fishing Compétition 2024»
L’association « Le Chabot » qui se bat pour protéger la rivière Ariège de toute agression environnementale avait bien évidemment sa place dans le hall d’accueil.
Tout comme l’association « Team River Clean », créée en février 2019, qui est composée de 90 ambassadeurs sur 56 départements. Ils incitent les pêcheurs à ramasser les déchets qu’ils trouvent lors de leurs sorties. Pour cela, ils leur proposent un petit sac facilement accrochable à la ceinture afin de retirer tout ce qui n’a vraiment rien à faire dans l’eau. Ils organisent aussi, en collaboration avec les structures communales, des journées de ramassage. Il leur arrive de collecter entre 1 tonne et demi et 8 tonnes (Ce n’est arrivé qu’une fois en tombant sur une décharge sauvage) de déchets en une journée ! ! !
