Le vaccibus est passé à Aspet

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Le vaccibus à Aspet samedi 10 avril, la valse des seringues !

Etaient présent : Jean-Sebastien Billaud Maire d’Aspet, François Arcangeli Président de la Communauté de Commune Cagire-Garone-Salat, Patrice Rivals Conseiller Départemantal, Jan Louis Llorca Président du SDIS, Emilienne Pomirol Sénatrice, Sébastien Vergé Contrôleur Général du SDIS, Marie-Paule Démiguel Sous-Préfète.

La municipalité d’Aspet, par le Centre Communal d’Action social (CCAS), a fait auparavant la liste des personnes éligibles. Elle avait contacté les personnes concernées pour fixer un rendez-vous avec le centre de vaccination. Elle a contribué à faire vacciner une quarantaine de personnes. Il en restait une dizaine dirigées vers le vaccibus. Elles font partie des trois cents personnes prévues pour être vaccinées dans le cadre de l’opération du vaccibus.

Jean-Sebastien Billau-Chaoui Maire d’Aspet

Que dire des contraintes sanitaires ? « La restriction des libertés dans la cadre des contraintes sanitaires interrogent sur le plan éthique de devoir subordonner la circulation des personnes à un laisser passer sanitaire. En même temps, c’est compliqué si l’on compare la réalité de pays où l’accès est conditionné par un vaccin. Nous avons en fait peu d’informations crédibles sur la réalité du problème, ce qui fait que nous ne savons pas bien où nous en sommes ».

Nous savons toutefois que les médecins en dissidence avec les directives sanitaires sont nombreux, et qu’ils traitent leurs malades avant la case HP ? « Oui, il y a d’autres analyses, d’autres approches. Il y a des traitements en amont, mais ils ne sont pas officiels. Et en même temps les hôpitaux sont surchargés. J’ai un oncle retraité du milieu médical qui est à fond là dedans. Il lit toutes les parutions  du Monde scientifique et déclare qu’il existe trois molécules qui fonctionnent en premier traitement. Il faudrait au moins traiter en amont, et après s’il y a aggravation se diriger vers l’hôpital. En perspective depuis notre commune d’Aspet, ce sont soixante millions de personnes qui sont confinées avec peu de gens soignés en amont par leurs généralistes et on se retrouve au final avec des services hospitaliers saturés ».

L’Académie de médecine a produit l’an dernier dans le contexte de la pandémie une recommandation  de se complémenter en prévention en vitamine D, mais dans le silence des médias, localement quelle recommandation? « La nourriture à la base est déjà très importante, et après il y a tout ce qui relève des apports en oligo-éléments, l’ensemble des vitamines, en complément d’une alimentation déficiente à l’époque actuelle, d’où une faible réponse immunitaire et le recours à la vaccination organisée par les pouvoirs publics ».

Jean-Louis Llorca Président du SDIS (Service Départemental d’Incendie et de Secours)

«  L’opération est orchestrée par le Préfet de Région. Le Département a souhaité mettre ses moyens, le personnel à disposition des centres de vaccination, sur le vaccinodrome de Toulouse. On se déplace aussi dans les zones rurales loin des possibilités des centres de vaccination. On appelle ce dispositif le vaccibus organisé par les pompiers, principalement par le SDIS qui rayonne sur le Département, là où il y a vraiment besoin d’aller vers les gens. On l’appelle vaccibus parce qu’il est souvent collé à un gymnase, une mairie, pour éviter que le public attende dehors, considérant la surface restreinte d’un bus. Il offre la possibilité d’opérer en l’absence sur le terrain de bâtiment public dans les situations les plus difficiles ».

« Pour le mode opératoire, il y a une concertation entre l’autorité préfectorale, l’ARS (Agence Régionale de Santé) le CHU, les pompiers, le SDIS, le Conseil Départemental, et on détermine une quinzaine de jours à l’avance les lieux sur lesquels nous allons nous rendre. Le programme est fixé jusqu’à la fin du mois, et le mois prochain il y aura une réunion. Dans le cadre du vaccibus nous utilisons principalement le Moderna. Nous faisons avec ce que l’on nous donne ».

Sébastien  Vergé, Contrôleur Général, Directeur du SDIS (Service d’Incendie et de Secours), le chef des pompiers du Département.

« Le dispositif qui est mis en place aujourd’hui est porté par le SDIS en collaboration avec les associations agrées Sécurité Civile, la Croix Rouge, la DPC, l’association des maires de France. Le vaccibus est composé de 17 personnes qui vont vacciner entre 150 et 300 personnes dans la journée sur douze heures. La mobilité du dispositif va se diffuser sur l’ensemble des Com Com du Département. Ce sont les communes qui établissent une liste  des personnes qui correspondent aux conditions d’âge, et de problématiques médicales. Ensuite, c’est la plateforme Départementale d’appels qui joint ces personnes pour caler les rendez-vous. Arrivé sur place, le quota des 300 personnes est atteint, et souvent des personnes n’ont pu avoir une place. Sur les cinq Com Com, à chaque fois l’ensemble des créneaux horaires a été rempli ».

« Nous reviendrons pour la deuxième vaccination dans quatre semaines. Nous sommes sur du vaccin Moderna. Le comité de pilotage se réunira lundi prochain pour définir exactement les communes et les dates qui seront validées lundi soir par Monsieur le Préfet de la Haute Garonne. Sur la communauté de Toulouse nous sommes sur du Pfizer. L’objet est d’avoir le même type de vaccin pour chaque dispositif. Sur le Moderna et le Pfizer nous sommes sur les mêmes délais de quatre semaines, mais nous ne sommes pas sur les mêmes technicités de conditionnement et de doses. Il nous apparaissait complètement légitime que les sapeurs pompiers puissent s’impliquer dans cette mission et d’aller vers la population la plus éloignée des centres de vaccination. Nous sommes dans une projection qui doit être validée par la Préfecture jusqu’à fin juin ».

 

 

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