Montréjeau Hermitage : Albert, 100 ans, bon pied, bon œil !

Albert Chevallier avec sa famille présente

Mardi 9 mars après-midi, une sympathique réception de tenait dans la salle d’animation de l’Ehpad l’Hermitage. On fêtait les 100 ans d’Albert Chevallier.

Les résidents, le personnel étaient de la fête. Trois enfants (il en a eu cinq avec son épouse Marguerite. André, décédé et Annick qui a actuellement des problèmes de santé), d’Albert étaient présents : Agnès d’Ausson, Geneviève et Albert de Montpellier. Sans oublier Charlie, arrière-petite-fille. Au total, Albert a six petits-enfants et onze arrière-petits-enfants.

Toutes les personnes extérieures à l’établissement ont dû se plier à un test antigénique de recherche de covid.

Jean-Luc Lacoste, directeur de l’Ehpad accueillait tout ce petit monde. Max Haik, cogérant de l’établissement avait fait le déplacement. Lætitia Rubio, une jeune chanteuse, distillait des chansons anciennes.

Le cuisinier de l’établissement avait préparé pour l’occasion deux excellents gâteaux à la fraise. Albert a levé sa coupe de champagne avec sa famille.

Albert ému, avant de faire trois pas de danse avec deux cavalières, remerciait sa famille et félicitait le personnel de l’Ehpad. « Aujourd’hui, j’ai cent ans. Comment suis-je arrivé là ? Peut-être le destin, les gênes. Ma mère est décédée à 98 ans, mon père, à 90 ans. Je suis en maison de retraite depuis 14 ans. J’ai accompagné mon épouse en 2006 à Orelia. En maison de retraite, on est bien suivi, on est chouchouté. »

« Papa, quand nous te regardons, nous ne voyons pas une personne qui a cent ans », déclarait Geneviève. « Nous voyons quelqu’un dont nous aimerions prendre l’exemple pour les décennies à venir. »

Une vie bien remplie

Albert est né le 9 mars 1921 en Vendée. Son père était chef de gare. A 10 ans, il entre en pension chez les frères, « c’était la catastrophe. J’étais trop jeune ». Il y restera jusqu’à ses 18 ans, en fait jusqu’à la déclaration de la guerre.

Fils unique, il rencontre Marguerite issue d’une fratrie de neuf enfants. Ils se marient en 1941.

Il rentre dans une usine comme manœuvre « je ne savais rien faire de mes dix doigts », puis suit les traces de son père comme cheminot. Il rentre au bas de l’échelle, toujours comme manœuvre, puis travaille comme auxiliaire dans un bureau. Parallèlement, il suit des cours de comptabilité, obtient le CAP de comptable. Puis en suivant des cours par correspondance, accède au brevet supérieur de comptabilité.

Il découvre le Comminges en venant dans les Frontignes

Lors d’un mariage dans les Frontignes, Albert découvre la région. Il quitte la SNCF, déménage à Saint Gaudens et intègre l’usine Roqué en 1947 en tant que chef comptable. En 1950, il est promu directeur administratif et s’occupe des trois usines locales et d’un négoce de matériaux. « Le travail, c’était de 8h le matin à 20h le soir. »

L’aventure Roqué prend fin en 1975. En 1970, il fait venir ses parents et leur construit une villa au Pouech à Saint Gaudens, face à la boulangerie.

Il prend sa retraite en 1981 après avoir occupé un poste de comptable dans une autre société.

Marguerite et Albert restent très actifs après avoir pris leur retraite

Marguerite créé l’amicale des donneurs de sang de Montréjeau. Albert s’investit auprès de la Croix-Rouge. Il se présente quatre fois à l’élection municipale. Il est élu à deux reprises de 1965 à 1971 puis de 1983 à 1989. Pour ce dernier mandat, il est adjoint, délégué à l’aide sociale. Avec le maire de l’époque, Jean Jorda, il créé le premier Ehpad du Mont Royal.

Il a été également président du club des aînés, les Cheveux d’argent.

Les loisirs

Peu de loisirs pour cet homme bien occupé par son travail et ses enfants. Toutefois, il pratiquait le vélo et rejoignait sa femme une semaine à Hendaye dans un camping.

Il arrive à l’Hermitage avec sa voiture.

A signaler qu’Albert est à l’Ehpad de l’Hermitage depuis 2012. Il est venu avec sa voiture…

Petite République souhaite une fois de plus un très bon anniversaire à Albert et prend rendez-vous en 2022…bien que Jean-Luc Lacoste avertissait avec humour, qu’à partir de 100 ans, on ne fêtait plus chaque année mais chaque cinq années…

A noter que l’Ehpad lui remettait un magnifique livre sur son année de naissance.

 

 

 

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