Gourdan-Polignan – Villeneuve lécussan Biocoop : une cagnotte pour les Hauts Jardins

De g à d : Isabelle, Arthur, Sandrine, Fabienne et Elsa H.

Arthur Chamberlin, maraîcher à Villeneuve Lécussan, recevait mardi 27 octobre, un chèque de la Biocoop.

Les Hauts jardins

Arthur Chamberlin, Lyonnais et Maxime Treyer Orléanais, se rencontrent en BTS horticole. Quelques années plus tard, les deux compères décident de mettre en application leurs connaissances en produisant des fruits et légumes. Mais où ? Après un tour de France en camping-car, ils jettent leur dévolu sur une ferme à Villeneuve Lécussan. « Parce qu’il y a les montagnes et que les prix dans cette région sont abordables », confie Arthur.  La bâtisse en très mauvais état, sans eau et sans électricité. Ils passent une année entière à la rénover afin qu’elle soit habitable et créent deux logements. Arthur vit avec Rachel qui fait l’élevage de chats norvégiens.

En 2016, ils créent le GAEC Les Hauts Jardins. « Nous voulions répondre à une problématique actuelle bien réelle. Comment nourrir les hommes en produisant fruits et légumes d’une manière simple, respectueuse de l’environnement et économiquement viable. »

Aujourd’hui, la petite entreprise s’étend sur un terrain de 2,5 hectares labellisé AB.

Une météo dévastatrice

« L’année 2019 a été compliquée pour des raisons météorologiques », confie Arthur. Et de continuer : « Un été avec des amplitudes thermiques importantes a grandement réduit les rendements. L’objectif était de compenser ces pertes sur les saisons d’automne/hiver, afin d’assurer une trésorerie suffisante, par la plantation et le semis de nombreux légumes sous la grande serre. »

Malheureusement pour eux, les tempêtes de décembre 2019 à début mars 2020 ont lourdement endommagé la grande serre et une autre de plants. Bâches arrachées, déchirées. Un vent d’une extrême violence arrachait même les piquets retenant la structure, piquets pourtant bétonnés. Bref, une catastrophe pour ces jeunes producteurs. L’urgence est de tout remettre en état pour pouvoir assurer la production de cette année.

Biocoop et la carte ETIK  

« Lorsque les clients achètent à la Biocoop, ils capitalisent des points (carte ETIK)», explique Elsa, la référente du magasin. « Soit ils les utilisent pour eux et obtiennent des réductions, soit ils les offrent pour un projet que nous soutenons. En général, c’est un projet par trimestre. »

En juin dernier, l’enseigne remettait un chèque de 877€ à Tulip Santene (Fournil résistance),  pour son projet de boulangerie à Saint Bertrand de Comminges.

Cette fois, c’est un chèque de 1.160,05€ que se voit remettre Arthur. « C’est une bouffée d’oxygène pour nous », déclare ému le maraîcher, qui venait de livrer des légumes au magasin.

Outre à la Biocoop, vous pouvez retrouver les productions des Hauts Jardins, le lundi matin sous la petite halle lors du marché de plein air de Montréjeau.

Biocoop Gourdan Polignan : zone du Bazert.

 

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