Landorthe : Richard maître-chien au SDIS 31, une passion

Richard employé municipal à Landorthe est aussi pompier volontaire à L’Isle en Dodon. Sa volonté de s’employer pour les autres ne se limite pas à cet aspect du service. Son amour pour les chiens l’a presque tout naturellement orienté vers la cellule cynophile du SDIS pour devenir maître-chien. Actuellement en formation, propriétaire d’un jeune berger allemand prénommé Ragnard, il intègre chaque semaine l’équipe cynophile pour un entraînement qui peut se dérouler aussi bien à Muret, Colomiers, Salies, Cazères, L’Isle en Dodon ou St-Lys. Une équipe cynophile au sein du SDIS s’est mise en place après l’explosion AZF, à Toulouse et ses interventions sont multiples : recherche de personnes égarées, ensevelies sous des décombres, immergées…

Un duo Richard- Ragnard en phase apprentissage

Le jeune couple maître-chien vit ensemble. Et Richard comme Ragnard savent que leur destin est lié et les séances régulières d’entraînement-formation sont toutes basées sur des principes bien définis. Le maître se cache avec un objet ( jouet pour le chien) qui lors de sa découverte doit déclencher l’aboiement. Un autre aspect, c’est la recherche des odeurs humaines toujours sur le principe du jeu. Ragnard peaufine sa formation qui lui demande beaucoup d’efforts de concentration surtout pour un très jeune chien de 5 mois!

Cette formation porte sur deux années qui seront nécessaires pour que Ragnard soit opérationnel. En attendant on répète inlassablement « ses gammes ». La récompense après chaque exercice c’est le moment de jeu partagé. Chaque cynophile le sait : l’humilité est le mot qui caractérise le mieux un maître-chien. Savoir rester humble face à son chien et lui faire confiance. De cela découle une relation fusionnelle les liant à vie, le maître apprend à « lire » son chien, et inversement le chien écoute attentivement son maître. C’est la pédagogie du quotidien. Richard s’accorde en plus des entraînements 10 mn par soir pour apprendre « les rudiments » du métier : assis, debout, aboyer quand le moment est venu. La complicité est évidente.

Richard le sait il faudra être patient mais secrètement, il attend le jour où Ragnard ne sera plus en « mode entraînement ».

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