Cagire Garonne Salat s’engage fort dans la restauration collective !!!!

La restauration collective est une question extrêmement sérieuse !

Depuis longtemps, François Arcangeli, Président de la Com Com CGS insistait à juste titre sur l’urgence de la question de la restauration collective. Cette préoccupation met en exergue la nécessité réciproque à la consommation, celle de la qualité des sources de production. Elle rejoint en cela la demande expresse des consommateurs. Ils ont largement appelé au rétablissement des marchés de plein vent durant le confinement. Ils ont exprimé leurs perte de confiance accordée à la nourriture industrielle offerte par la grande distribution (voir enquêtes de terrain au marché d’Aspet de la PR).

L’urgence de la question alimentaire et de la restauration collective

 La période de confinement a révélé à quel point l’alimentation des enfants comme celle des anciens est sérieuse et préoccupante. Pour les anciens, elle intervient dans la capacité de défense immunitaire, pour les enfants en plus de la réponse immunitaire, elle intervient dans la construction des adultes de demain. L’assignement des familles à résidence a révélé tragiquement pour les petits budgets à quel point elles comptaient sur l’école pour assurer une alimentation de base à leurs enfants.

Ce qu’il faut retenir dans la perspective de ce projet de cuisine centrale

Il porte dans son contenu une véritable volonté de réduire la distance entre le consommateur et le producteur, de promouvoir l’augmentation locale de l’offre alimentaire bio. Il y a une réelle prise de conscience des institutions de la nécessité de garantir à nos enfants une nourriture saine. Cela ne devient possible que lorsqu’il y a une véritable maitrise des exigences de qualité, une visibilité claire des sources de production. Cette conscience du problème d’approvisionnement se situe dans la prise en compte de la globalité du tissu social et économique et de ses retombées sur l’ensemble de l’économie du territoire.

C’est du gagnant gagnant !

Un champ d’application enfin possible

Pour une meilleure prise en charge de la restauration collective, la Com Com CGS inscrit son action dans le cadre du Plan Climat. Elle est menée à l’échelle du Pays de Comminges Pyrénées. Elle intègre l’ensemble des actions du Projet Alimentaire territorial. Elle entame sa prospective en sollicitant une étude de réalisation d’une cuisine centrale, ainsi que d’une légumerie comme réponse technique inscrite dans la vision de l’économie de proximité.

Et le Conseil de Développement (CoDev) ?

Tel le papier carbone autrefois, il s’insère discrètement dans ces quatre couches du mille-feuille institutionnel évoquées. Le CoDev n’est pourtant pas seulement anecdotique.

C’est une structure de concertation dans l’esprit de la démocratie participative constituée de bénévoles soucieux de la cause publique locale. Dans la perspective du projet de réalisation d’une (des) cuisine centrale, il a réalisé des mois durant une investigation très sérieuse sur le terrain, notamment par le recensement et la visite de producteurs locaux. Il a engagé notamment des consultations citoyennes (SoueichKfé et café associatif à Salech). Cette prospective fut un prélude à l’axe de l’étude engagée pour une alimentation plus bio, plus saine, plus locale, plus durable. Un annuaire de ces producteurs a été formalisé et édité par la Com Com CGS. Il est disponible en son siège à Mane.

L’issue de cette investigation du CoDev ?

La Com Com a mandaté un cabinet d’expertise, le bureau d’étude de CERFRANCE. Une enquête sur le terrain va être réalisée avec la rencontre des acteurs et intervenants de la restauration collective, l’état des équipements en fonction, les modes d’approvisionnement, les besoins quantitatifs des établissements, écoles, crèches, centre de loisir, repas portés à domicile.

Le CoDev un lieu de débat qui fait débat

Que pèse le CoDev dans l’histoire ? Avant de le savoir précisément il demeure néanmoins un lieu de débat en son sein inachevé.

Au-delà de la convivialité sympathique et de la réelle qualité des intervenants, une question fut avancée par des membres du CoDev l’an denier durant les réunions : pourquoi ne pas faire la cuisine à l’école, plutôt que de la produire en différé sur un autre lieu ? La question de faire la cuisine de façon centralisée implique quelle soit produite plusieurs jours avant. Cela suppose la mise en œuvre de moyens structurels et techniques lourds, chaine du froid, conditionnement pour l’acheminement sur cite, le transport, le matériel de réchauffe, perte de vitamines des crudités et médiocrité nutritive par effet de temps long, et au final la production de déchet à recycler à la fin du repas. Tels sont les arguments qui furent avancés. Deux approches se sont exprimées : une ou des cuisines centrales, ou bien une légumerie centrale pour le recueil de la production nécessaire, et la cuisine réalisée sur site pour une meilleure qualité nutritive et la production de moins de déchets, ainsi qu’une simplification structurelle.

Est-ce que cette deuxième approche sera prise en compte dans le cadre de l’expertise ? Telle est la nature du questionnement exprimé lors des consultations citoyennes et des échanges de terrain.

Pour rappel : Le Conseil de Développement (CoDev) CAGIRE GARONE SALAT

Il sert à débattre, s’informer et apporter son point de vue sur les défis à relever et les projets à conduire pour développer durablement le territoire, améliorer la vie quotidienne de ses habitants. C’est une force de proposition dans tous les domaines de la vie quotidienne. Pas besoin d’être expert ! Il suffit d’avoir envie de travailler ensemble, d’apporter son expérience, son avis et ses idées.

CC Cagire Garonne Salat

CoDev

15 Avenue du Comminges
31260 MANE

Contact : 05 61 98 49 30

 

 

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2 réponses

  1. La question centrale est « Que donnerons-nous à manger à nos enfants »
    Quand nous leur donnons à manger, nous leur disons « comme nous vous aimons voyez ce que nous avons choisi pour vous »
    Les enfants ressentent au travers de la nourriture qu’on leur offre, un témoignage de la façon dont la société les accueille et comment ils vont être considéré leur vie durant…
    Pour grossir le trait ,imaginons des enfants nourris façon Mac Do, ils apprendrons alors, que la nourriture est par nature industrielle, formaté, sans saveurs subtiles voire souvent toxique
    Imaginons maintenant une nourriture faites à base de produits locaux dont l’enfant peut voir pousser certains, là juste à côté de l’école, peut-être dans l’école même… Il aura aussi, à l’occasion d’activité scolaire, cultivé certains légumes. Il verra aussi que toute cette nourriture est cuisiné par des êtres humains qu’il connaît et pourquoi pas qu’il affectionne…

    Je pourrais allonger la liste des effets bénéfiques pour leurs développement et leur équilibre… Il y a une nourriture qui déracine, et une autre qui enracine…

    On peut débattre des modalité d’organisations que cela implique, mais sur le fond, c’est indiscutable, non?
    En tous cas, Merci d’avoir ouvert le débat !!

  2. Bravo René,
    La question de la nourriture est essentielle pour tous et tout particulièrement pour les enfants car il s’agit bien de leur construire une santé, un avenir serein, ce qui est tout à fait le contraire aujourd’hui.
    Donc instruire les enfants sur les fondements d’ une bonne alimentation afin que la démarche de qualité soit perpétuée est nécessaire aussi.
    Et puis ces cuisines centrales sont écologiquement, une aberration, des plats cuisinés 2 jours avant, donc peut-être bio mais morts, pléthore d’emballages, des véhicules, peut-être électriques, donc hautement dangereux pour pour le présent et l’avenir ( centrales et déchets radio-actifs)).
    Et les parents d’élèves qu’ en disent-ils ? A espérer que le CERF va les consulter.

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