Billet d’humeur du Marquis Jules De Singo : En guerre dans un canapé contre une saloperie invisible

Un autre regard sur la pandémie du Covid-19. Décalé, parfois caustique mais tellement réaliste. Un seul et premier cas à Wuhan en Chine et le monde a basculé…

C’est étrange. Comme beaucoup de gens, je n’ai pas perçu tout de suite la gravité du coronavirus. Je me suis même d’abord évertué à dénoncer manipulations et manigances. On n’est plus sûr de rien, crétin. Un esprit girouette. Le monde prend conscience, et moi comme les autres de la gravité du problème. S’installent doutes, peurs et convictions. Est-on seulement bien renseignés sur la gravité du virus, sur son impact de destruction, sur son degré de pouvoir de mortalité. Le pire est-il caché ? Peut-être après tout que quelqu’un contrôle tout cela et s’apprête à nous vendre à prix d’or l’antidote d’une merde intentionnellement diffusée. Non, il n’y a plus suspicion de manigances.

Aujourd’hui, le confinement va être respecté en France, c’est à souhaiter. Un pansement sur une jambe de bois. Il va au mieux éviter l’engorgement des hôpitaux mais il n’endiguera pas le fléau. Sans antidote, le poison continuera de pourrir l’humanité. Le confinement ne servira à rien tant qu’il y aura encore un seul cas de covid 19 sur la planète. Il ralentira seulement la contagion. Un seul cas subsistant quelque part dans le trou du cul du monde pourra toujours ré enflammer la propagation. Le premier cas parti de Wuhan était unique. D’un seul cas isolé, la prolifération restera toujours exponentielle. L’été apaisera peut-être l’hémisphère nord mais, à son tour, l’hémisphère sud connaitra une période froide et sensible. Si tant est que le covid 19 soit réceptif à la chaleur….

En guerre dans un canapé contre une saloperie invisible. On ne sait pas si on est porteur, guérissable pour de bon, si on peut rechuter. On ne sait pas comment se soigner… La gorge se dessèche naturellement, c’est flippant. Il risque bien d’y avoir des milliers, des centaines de mille, des millions de pulmonites, d’hospitalisations nécessaires. Il n’y a en France que quinze mille places possibles. Ce ne sont pas pour les pâtes ou pour le PQ que les gars vont se battre et ce sera vain de dénoncer les carences de notre système politique, lui aussi dépassé, comme tout le monde.

Le seul salut, c’est le vaccin. On n’est pas sorti de nos auberges tant que Pasteur ne sortira pas, walking dead, de sa tombe. Y a-t-il encore un pilote dans l’avion qui veuille bien prétendre au prix Nobel ?

La terre respire enfin, dénuée de pollution. Rendez-vous est donné dans un monde meilleur.

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