Droit de réponse au communiqué sur « La police municipale à Muret »

Suite à la publication du communiqué syndical sur le malaise des policiers municipaux à Muret, (https://www.petiterepublique.com/2020/02/25/le-malaise-des-policiers-municipaux-de-muret/), monsieur le maire a reproché au correspondant de « Petite République » la teneur erronée des chiffres cités. Le correspondant a donc proposé de publier un droit de réponse. En voici le contenu :

« En matière de sécurité nous ne sommes ni démagogues, ni laxistes, ni l’inverse ! Il est indispensable d’opposer à certaines affirmations fantaisistes la réalité des chiffres. En un an la délinquance générale a baissé à Muret de 14,79%. Indiscutable.
Par ailleurs, la Police municipale à Muret n’est pas sous dimensionnée : le syndicat des policiers communique comme ratio moyen en France 4,6 agents/10000 habitants. A Muret avec les 2 agents supplémentaires en cours de recrutement l’effectif sera de 19 soit 7,03/10000 habitants. Soit nettement supérieur. Il faut ajouter à ces effectifs les agents œuvrant dans le domaine de la prévention qui sont au nombre de 8 : 6 médiateurs et 2 éducateurs spécialisés.
En termes de moyens, j’ai demandé il y a presque 2 ans à l’Etat compétent en matière de sécurité de doter la Gendarmerie de Muret d’effectifs supplémentaires. Rien n’est arrivé pour l’instant.
Mesdames et Messieurs Crédot, Moisand, Jouannem, Jammes, Mazuray, Salvador n’ont pas voté cette demande en Conseil municipal. C’est regrettable.
Effectivement, comme vous l’avez écrit (NDLR : Le
Groupement Départemental Force Ouvrière des agents territoriaux), j’ai demandé aux policiers municipaux d’être sur le terrain, à pied (ni dans les voitures ni dans leur bureau) pour une meilleure présence terrain et mieux prévenir les incivilités.
Une grande majorité des policiers municipaux qui ont bonne conscience professionnelle, à la suite des échanges précédant la mise en œuvre du nouveau dispositif l’ont trouvé naturel. Pour quelques-uns, peut-être la rupture avec un certain confort est-elle difficile. En ce qui concerne les rémunérations, il faut savoir que les policiers municipaux ont un régime indemnitaire spécifique qui leur permet d’obtenir en plus de leur traitement indiciaire un montant mensuel de primes représentant un peu plus de 20% de leur salaire brut (entre 350 et 500 euros net).
Quelques remarques sur les propositions en matière de sécurité des candidats à la Mairie de Muret : créer un commissariat de police comme le promet Mme Crédot est impossible car Muret est en zone Gendarmerie ; le dispositif surdimensionné de Mme Séré conduirait à une augmentation de 8 à 10% d’impôts.
Ce que j’ai mis en œuvre et qui sera adapté si nécessaire : ce sont des effectifs supplémentaires et des recrutements, des horaires élargis avec un service de nuit et de week-end, des patrouilles pédestres en centre-ville et dans les quartiers ; une meilleure coordination entre tous (Gendarmes, Justice et services de la Ville), des caméras supplémentaires contrôlant des zones ciblées.
Diminuer le nombre d’incivilités sera au cœur de notre action en mobilisant tous les moyens du dispositif de tranquillité et renforcé par des aménagements urbains, des moyens techniques, PV électroniques, caméras de vidéo-protection ciblées, ainsi que des rappels à la loi et des travaux d’intérêt général.
Les actions pour notre cadre de vie (propreté-fleurissement-halls aménagés-présence terrain) en synergie avec le dispositif de tranquillité publique conforteront ainsi le bien vivre à Muret
. »

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