Pourquoi le coronavirus doit-il générer tant de peur? Billet d’humeur

Un billet d’humeur de Jules de Singo avec une autre vision sur la crise de coronavirus. Manipulation, entretenir la peur, nous maintenir dans l’ignorance, profiteurs en tous genres, crise de la mondialisation. Ça décoiffe !

Coronavirus,

Personne n’échappe depuis plusieurs jours au battage médiatique qui déferle et alerte à la pandémie. Le coronavirus : Beurk !

Peu d’entre nous sont spécialistes de médecine. On entend que le coronavirus est une forme de virus de grippe, qu’il est très certainement doté de propriétés exceptionnellement contagieuses. Il ne faut certainement pas en sous estimer les vrais risques.

Il faut aussi, peut-être, relativiser l’information tapageuse et rester tranquille. Le coronavirus est une grippe qui se soigne à 99%, comme toutes les grippes, à grands coups de paracétamol. II n’est pas plus cause importante de mortalité que la grippe la plus commune. L’un et l’autre affectent principalement le processus vital des personnes âgées, affaiblies, quasiment pas celui des enfants. 3000 personnes en sont décédées dans le monde, 3 en France quand, dans le même temps, la « vraie » grippe a tué 60000 personnes en Europe. Ne parlons pas du cancer qui prolifère, des maladies cardio-vasculaires, ce ne sont pas des virus épidémiologiques. Le cancer tue 150 000  personnes par an en France. Ces chiffres disproportionnés n’intéressent visiblement que les labos qui s’en contentent. Pourquoi diable faire une telle comparaison et préférer le corona à cette saloperie dans la une des journaux?

Pourquoi agiter le corona? Parce ce qu’il mousse comme la bière éponyme qui se répand sur tout le comptoir ? La grippe asiatique n’est pas à son galop d’essai. On a survécu à la vache folle, à la grippe aviaire, au H1N1,  au chikungunya, à l’ebola…  Il ne faut certes pas aujourd’hui déconsidérer le corona. Les mesures visant à endiguer sa propagation sont draconiennes et sans doute justifiées… Mais la grippe mérite-t- elle une telle panique ?

Il n’y a donc personne qui puisse poser la question ? Les médias engendrent une vraie psychose. Les populations sont affolées, les gens sont tellement bêtes à bêler qu’ils ne réfléchissent pas, agglutinés quotidiennement comme des pantins sur les « conneries » que distille en masse et en prime time la télévision. Ne pas réfléchir, laisser le peuple dans sa misère intellectuelle, pour mieux le manipuler et lui faire gober la marionnette.  De tous temps, cela a été le cas. On a envoyés les gens se faire casser la gueule en 14, on leur a fait croire plus tard que les Juifs étaient de la vermine, on leur fait boire du lait, on ne leur a plus fait boire de lait…. L’opinion publique a toujours été dictée parce ce que clament les médias, le quatrième pouvoir en place à la solde de ceux qui savent les manipuler. Le corona se vend quand la Corona ne se vend plus. La bêtise n’a plus de limite. Les « cons » boudent les nems. Tout le monde prend peur. On panique, on se sent en insécurité. Finies les bises, les franches poignées de main, on annule les regroupements, les concerts, les spectacles, les manifestations sportives, les matchs de foot, de rugby, le championnat de France de cross-country, le marathon de Paris, les premiers Grand-Prix de formule 1 et de moto GP de la saison. On ferme les écoles, les crèches. Les gamins ont peur d’aller au collège parce que l’un de leur camarade a passé ses vacances en Italie. Ces ouvriers ont peur de recevoir dans leurs ateliers une délégation chinoise. On se renferme. On rejette l’autre, le Chinois, le Cambodgien, l’Italien, l’Oisien…  Ça sent le chaos et cela se rapproche de la maison, ne trouvez-vous pas ? Sérieux? çà ne rigole plus. Jetons-nous donc sur les pâtes, le riz, les dernières boîtes de Doliprane disponibles, sur les quelques masques rares non réquisitionnés. Tout cela est fabriqué en Chine et les ponts dessinés par Marco Polo ont été coupés. On n’en trouve plus. Pensez donc à faire du marché noir, çà peut toujours servir et surtout ça pourrait rappeler des périodes encore plus sombres. Donald va bientôt fermer ses frontières aux étrangers, les avions ne vont plus décoller. Nulle question de voyager, de découvrir d’autres cultures, de s’enrichir, de lire d’autres pages au grand livre de la vie. Tenons-nous à la seule une du journal. Terrorisés, terrons-nous.  Et éternuons dans nos coudes quand on devrait se les serrer. Dans  notre belle société rendue individualisée, seule sa propre gueule compte. Le corona ostracise et cela ne gêne personne, au contraire.

« L’armée des douze singes » de Terry Gilliam, vous connaissez ? Les médias auraient pu lier le coronavirus au terrorisme comme ils l’ont souvent fait pour créer des amalgames et rejeter le monde musulman. Pour une  fois, ce n’est pas le cas. Le coronavirus n’a pas été inoculé sciemment par un taré issu de la société française et radicalisé connement à une interprétation erronée des codes de l’Islam. Il n’y pas d’intérêt ici à ce que ce soit encore le milliard de Musulmans qui trinquent.

Quelle est donc la finalité d’un tel tapage diurne?  Qui tire les ficelles et dans quels intérêts ? Pourquoi effrayer les gens à ce point pour de telles calembredaines ?  Le coronavirus est acté. Bien sûr qu’il faut s’en prémunir et agir pour étouffer sa propagation. Faut-il pour cela être autant disproportionné et envoyer au bûcher quatre milliards d’Asiatiques, 70 millions d’Italiens et mettre en quarantaine murée le département de l’Oise ? La première pierre du nouveau mur de la honte, à qui la lancer ?

Tout le monde a compris que l’économie mondiale est en crise, que le moindre microcosme reste pieds et poings liés à une économie de marché tellement globale qu’elle en est indissociable du globe. N’importe quel président de n’importe quel pays ne peut plus rien faire pour ses propres citoyens, le nôtre pour ses propres sujets pourrait-on même dire. Avec la mondialisation,  le monde est embarqué dans un même canot. Et, trouée, l’embarcation prend l’eau. Mais ce n’est certainement pas à cause du coronavirus. Les pays occidentaux, la vieille Europe et l’impudente Amérique du Nord qui soufflent et souffrent pour maintenir à flots la rentabilité et le pouvoir d’achat sans cesse déclinant de leur propre force de travail? Nos sociétés se sont paupérisées depuis le premier choc pétrolier. Et, depuis 50 ans, le pétrole a tout ravagé. Les vieilles économies de marché occidentales ne font plus le poids face aux pays producteurs orientaux, face aux petits « Niakwés » si bien dépeints par le guignol Sylvestre. Les médias ont toujours communément appris le racisme aux esprits les plus primaires. Ils les y confinent. Quels sont les pays qui émergent et s’affirment aujourd’hui comme les plus grandes puissances économiques ? Dîtes moi çà. Un milliard huit cents millions de Chinois et quelques milliers de cas de grippe contagieuse. Et moi, et moi, et moi… Quels épouvantails ! Mathématiquement, si l’on se réfère à la simplification simple d’une fraction, cela équivaut à un cas de coronavirus sur plusieurs millions. Quelle probabilité assassine! On n’a finalement plus de chance de gagner au loto, tant que l’on y joue.

L’économie de marché prise dans le tourbillon de la mondialisation, libérale et capitaliste, s’asphyxie. Elle a trouvé ses limites. Elle est touchée, sur tous les plans, chômage, récession, appauvrissement, partout dans le monde. L’épidémie de coronavirus existe, exige qu’on l’endigue mais il est fort à parier qu’elle est montée en épingle par les grands groupes financiers occidentaux qui résistent au jaunissement quand l’œuf pondu par tous est battu en « hommelette », par le gotha de ceux qui manipulent les médias comme autant d’épouvantails, qui épouvantent à leur guise et selon leurs intérêts l’opinion publique et les populations bêlantes, par ceux, cercle restreint de décideurs qui ont calculé habilement ce que va être prochainement une économie mondiale dépourvue de la production asiatique. Cela parait tellement évident. Personne n‘y pense. Produire et s’enrichir plus que le voisin reste le mot d’ordre d’une nature humaine décidément toujours avide. Chacun va devoir se replier sur lui-même et apprendre à fabriquer ses propres pilules. Après avoir délocalisé l’essentiel de ses chaines de production en Asie, les investisseurs occidentaux ont pris conscience qu’ils ont fait là un grand faux pas. Et qu’ils se sont bouffer la couenne sur le dos par ces damnés Chinois. Arrière toute. Le repli est à débattre. Le plus difficile va être de franchir en sens inverse les ponts de la Bérézina.

Gageons que certains élus du peuple, représentants du peuple élus par le peuple, ont profité de l’imbroglio et de la préoccupation démesurée de la situation pour glisser un 49/3 et passer en force anale des lois que personne ne voulait. Les gilets jaunes ne sortent plus, par peur d’être enrhumés sans doute. Le thermomètre ne vous sort-il pas du cul brûlant ? Tout le monde voulait vieillir en paix. C’est raté. L’instituteur qui a opté pour une carrière sous payée dans les années 80 misait sur une retraite promise à 55 ans. C’était peut-être, à l’époque, percevoir que les élèves sont usants. Sans doute le sont-ils moins. Sans doute les enseignants le sont-ils plus? Nul n’est parfait, surtout pas ces messieurs-dame je sais tout qui, pour la plupart, pensent détenir la science infuse, il faut l’avouer. Des mea culpas sont parfois avisés. N’empêche… Sans vouloir s’éloigner du sujet, aujourd’hui, une classe de 25, 26, 27 élèves sur plusieurs niveaux c’est autant d’enfants rois, épicentres de chacune de leur famille, qu’il faut socialiser et contraindre aux apprentissages. Or, souvent, il n’est plus question de frustrer les chérubins, de montrer aucune forme d’autorité, de contraindre à apprendre. Les gosses du XXIème sont en classe déconcentrés, assistés, désintéressés et beaucoup restent proprement incultes. La télé et les jeux vidéos à gogo, sans doute… Et les parents montent aux créneaux, les soutiennent. Les enseignants sont remis en cause et ne sont plus crédibles . Un enfant peut dire à sa maîtresse : « je vais te faire sucer des bites », le parent le défend et réagit avec sa subjectivité. L’enseignant sera calomnié parce que, pour avoir dit à un enfant qui court dans le couloir « où cours-tu le lapin ? », il s’est insupportablement moqué de la dentition de son élève….  Cela est caricatural mais illustre un vécu. Pour ceux  qui envisageaient le  au départ à la retraite à 55 ans comme une perspective, ils ont pu arroser leur quinquennat d’ une première jolie réforme qui a invité la génération à poursuivre jusqu’à 57 ans, bon an, mal an. Aujourd’hui, l’âge est requis : 57. « Partez-donc, et profitez bien. Pour vos bons et loyaux services, on alloue aux jeune retraités issus de l’éducation nationale une retraite de 1250 euros. Pour plus, il faut rempiler, rester  quelque temps, jusqu’à 75 ans…., avec les enfants, les élèves et leurs parents….». Pourquoi pas. Ce métier est un tel sacerdoce.

A nos moutons. Aujourd’hui, quand la planète entière, la nature, l’atmosphère partent à vau-l’eau, que le réchauffement climatique modifie la donne, distribue moins d’atouts, quel futur terrestre réservons-nous à nos enfants ? Ce qui devrait somme toute primer et préoccuper passe aux seconds plans. Face aux vrais problèmes, la question  « fatalitaire » est remisée à la prochaine canicule, aux prochaines tempêtes dévastatrices. « Atmosphère, atmosphère, est-ce que j’ai une gueule d’atmosphère ? ». Les bébés phoques, les nounours blancs, la majorité s’en contrefout. Les dangers cruciaux sont crucifiés. On les déconsidère et on les oublie parce qu’on thésaurise d’abord. Lisez la une des journaux, il n’est plus qu’un seul mot épouvantail : « Coronavirus ! » On s’asphyxie  et on se trompe de prioritaires courants d’air. Là où il faudrait une bonne bouffée d’oxygène, de la chlorophylle, moins de dioxyde de carbone et de méthane, on priorise le  seul Covid 19, une goutte d’eau qui se multiplie et noie le poisson.

Un mauvais virus circule, bouh, n’ayons pas peur, celui là se soigne. Quoique : Huit milliards d’individus sur terre, des migrations conséquentes de population qui fuient le réchauffement dérangent et faute de guerres, il ne faudrait pas être amené à croire que le coronavirus ait été lancé là-haut pour faire de la place en éliminant les plus faibles… N’oublions jamais notre histoire sous peine de la revivre. Extrapolons: Les nazis ont bien gazé les débiles mentaux, les gitans, les pédés et les Juifs…. Un génocide parmi tant d’autres.

Doutons donc pensons. Pensons donc soyons. Soyons, donc disons-le. La chance encore dans notre belle démocratie de pouvoir dire ce que l’on pense. Il y a eu des périodes et des régimes où de tels propos auraient mené au mitard ou au peloton d’exécution. Crions donc autre chose que « bêêêhhh ! » et attendons le coronavirus, en vacances bradées en Chine s’il existe encore des vols, torse nu et les poings fermés… L’air sera toujours vicié et le cancer continuera à gangrener nos entrailles que le corona passera, comme la grippe du poulet. Protégeons nous  comme il se doit mais arrêtons de flipper. Bas les masques.

 

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5 réponses

  1. Très bon article !! Mr jule de singo votre résumé est excellent mise a part sur le côté belle démocratie , que nous avons perdu depuis longtemps ! Encore merci et revenez vite avec de vrai article de la vrai vie !!!

  2. Tellement vrai… La bêtise des masses, qui contagie de plus en plus d’enfants, n’est pas confinée…

    Comme j’aimerai lire un vrai article comme celui ci dans un média mainstream !

    Bonne continuation

  3. à lire et à relire et à communiquer aux journaleux de la propagande alarmiste en boucle ! Bravo et merci

  4. Le Corona grande manipulation des populations pour cacher les vraies problèmes un monde malade qui meurt sous les coups des êtres humains cupides et avides de pouvoirs .Un future de précarités de guerres la mort de l’amour de l’autres de la liberté de s’exprimer d’être libre de se servir de nos sens Malheur à ce qui meprise notre mère elle rejettera les incultes Une manipulation qui ne régale que les imbéciles mais sans aucun but d’avenir pour notre planete le seul endroit où les êtres vivants peuvent y vivre une histoire qui aura une fin pour l’humain .

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