La passerelle de Lacroix-Falgarde sera réhabilitée

Depuis 1902, elle permet de traverser l'Ariège
Depuis 1902, elle permet de traverser l'Ariège

La passerelle de Lacroix-Falgarde sera réhabilitée. Telle a été l’annonce faite lors du dernier conseil communautaire de l’année civile.

Enfin, cet ouvrage devrait reprendre vie au-dessus des eaux de l’Ariège.

Enfin, car depuis 2004, sa démolition était envisagée, au grand dam des vigies du patrimoine.

Cet ouvrage fut construit par des “disciples d’Eiffel” de la compagnie Kessler et Cie. Il demeure l’un des plus anciens ponts métalliques qui existe encore dans le département de la Haute Garonne. Les piles ont été construites en pierre et briques, tandis que la passerelle est faite de poutres en treillis métallique (acier).

Le pont de fer a permis aux populations de Lacroix-Falgarde et des coteaux de la rive droite de l’Ariège de transiter sur l’autre rive à Pinsaguel sans avoir à utiliser un bac soumis aux caprices de l’Ariège. La petite histoire rapporte que ce pont, inauguré en 1903, a été construit pour faire passer le premier tour de France.

Des devis à plus de 2 millions d’euros avaient fait reculer l’enthousiasme des communes de Lacroix-Falgarde et de Pinsaguel pour la rénovation avec une passerelle en bois. Ce chantier a été possible grâce au soutien récent du «loto du patrimoine», une idée du présentateur Stéphane Bern. Il a souligné la nécessité de sauver des monuments diversifiés, à l’image du patrimoine français. Une commission a ensuite sélectionné le pont en fer style Eiffel comme monument à sauver.

Le pont est le maillon important d’une boucle écologique d’une quinzaine de kilomètres autour de la confluence Ariège-Garonne que piétons et cyclistes pourront bientôt emprunter. La boucle a été baptisée « boucle des quatre châteaux » (Bertier à Pinsaguel, Lacroix-Falgarde, Creuse et Ficat à Portet-sur-Garonne). Elle traverse en grande partie la réserve naturelle de la confluence Garonne-Ariège.

Mais cette réhabilitation a un coût important. Avec une étude par un cabinet spécialisé estimée entre 30000 et 50000 €, le Conseil départemental, propriétaire de la passerelle, ne l’engagera que si le Muretain Agglo et le Sicoval prennent l’engagement de faire. Ce qui a donc été voté à l’unanimité moins une abstention.

Mots-clés :

Articles en relation :

Derniers articles

Ne manquez plus un article :