La cave de Peyssies va définitevement fermer !

C’est à la fin de l’année que la cave de Peyssies fermera définitivement ses portes. Quel avenir pour ce qui va devenir une friche industrielle ?

1936, Le Front Populaire au pouvoir pour 2 ans va s’attacher à modifier en profondeur le visage de la France en soutenant des réformes sociales importantes et mettre en place des organisations qui permettront à nombres d’individus, en quête de pouvoir d’achat, de mieux vivre.

A cette époque Vincent Auriol, celui qui allait devenir président de la République, était élu comme député et conseiller général du canton de Carbonne. C’est sous son impulsion et devant l’impérieuse nécessité d’organiser la profession agricole que se créèrent les 5 caves coopératives de Bérat, Longages, Peyssies, Carbonne et Lavelanet de Comminges. Un terroir vinicole d’une très grande qualité selon les spécialistes puisque il était déjà réputé du temps des romains.

Pour la cave de Peyssies, le premier président de la cave coopérative fut Antonin Mestre. Il a su donner à cette époque une véritable dynamique qui contribua au succès de cet établissement. Il est resté de nombreuses années maire de la commune.

Les heures de gloire de cette cave ont duré jusque dans les années 1975. Elles correspondent à un mode de consommation des habitants du territoire qui, à l’époque, privilégiaient la quantité à la qualité. Mais voilà, au fil du temps, on a préféré le bon vin à l’ordinaire du quotidien dont le degré et l’acidité et une vinification approximative laissèrent sans soif les nouvelles générations en quête de plaisir plus subtils avec des AOC connus.

Divers projets ont essayé de sauver « le soldat Ryan » dont le dernier par l’ESAT des Quatre saisons du Bois de la Pierre. Un joli défi avec beaucoup d’entrain et d’amour mais qui n’aura pas suffit à pérenniser une viabilité économique.

Une fermeture définitive

Le 31 décembre 2019, la cave coopérative de Peyssies fermera définitivement ses portes. Une dure réalité et quelques nostalgies qui viennent en opposition aux magnifiques espoirs qui avaient existé en 1936. Nombre d’élus et de responsables n’ont pourtant pas baisser les bras. Gérard Roujas président du pays sud toulousain coordonne un certain nombre d’efforts pour trouver une nouvelle vie à ce qui va devenir pour une courte durée espérons le, une friche industrielle.

 

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