Tennis féminin, perdu mais pas catastrophique

Tennis féminin, nationale 1 Défaite mais pas catastrophe.

Soyons francs. A ce stade de la compétition, promues en nationale 1 cette année, les Saint-Gaudinoises restaient invaincues après quatre journées de championnat.

Premières de poule, elles recevaient dimanche pour le dernier rendez-vous leurs dauphines de Levallois Perret. Une victoire ou un match nul suffisait mais…

« Gagner ce championnat et monter en Pro B nous aurait posé des problèmes, confie Michel Burnet, le président du Tennis Saint-Gaudinois. C’est très délicat à avouer. Le cahier des charges nécessaire à ce niveau de compétition est très coûteux. Il nécessite à chaque déplacement un cordeur, des ramasseurs de balle, des juges de ligne, un kiné, un médecin. Aujourd’hui, on a perdu, mais ce n’est pas une catastrophe. Je préfère ne pas monter. Le coût aurait été excessif…. »

A Levallois de rafler la mise et de passer au finish devant Saint-Gaudens. En l’absence des trois meilleurs joueuses de leur équipe, Eva Rutarova, Eden Silva et Sarah Grey, les autres , Elisa Ducos, Anaïs Couret, Ariadna Marti et Philippine Picard n’ont pas démérité. Elles concèdent une courte défaite bien arrangeante. A titre individuel, la performance de Philippine, vainqueur  en 3 sets de son simple contre la Francilienne Aravane Rezaï, est à saluer. Aravane a été classée 15ème meilleure joueuse mondiale et a remporté en 2005 l’Open de Saint-Gaudens.

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