Saint-Gaudens : Un proviseur de lycée séquestré

Un proviseur de lycée séquestré, un lycée en colère.

Jeudi 13 décembre, le proviseur du lycée agricole de Saint-Gaudens, Vincent Labart, a été séquestré par le personnel administratif et les professeurs, formateurs de ce même lycée. 80% des personnels étaient en grève.

«  Le malaise dure depuis longtemps, c’est un ensemble de fait qui a conduit à cette action. Nous demandons la création d’un poste de proviseur adjoint car il y a un manque d’encadrement dans certains secteurs comme la coordination, la communication. Nous avons un bon taux de réussite puisque l’an dernier nous avons eu 100% de diplômés. Beaucoup de professeurs prennent sur eux pour s’organiser, coordonner leurs actions mais ce n’est pas notre rôle. Nous sommes épuisés tout comme le personnel administratif. Les lycées de même taille disposent de plus de postes administratifs. Au dernier CA notre hiérarchie avait répondu favorablement à la création de poste avant d’être annulée.

La séquestration consentie du directeur, nous a permis d’être reçus immédiatement par la sous préfète qui sert d’intermédiaire avec la DRAAF (Direction Régionale de l’Alimentation de l’Agriculture et de la Forêt), sans réponse. Nous demandons aussi un professeur titulaire pour l’enseignement en bac pro conseil vente. Au niveau du CFA il manque des apprentis pour rester fiable. On demande l’ouverture d’un CAP petite enfance et d’un BTS développement et maintien des territoires ruraux. Nous avons des promesses de la part des maîtres de stages pour les élèves, mais apparemment ce n’est pas suffisant. Pourtant ce sont des secteurs porteurs d’emplois. Cela développerait le Comminges.

La Région et Carole Delga nous soutiennent et un investissement de plusieurs millions d’euros a été réalisé pour la création de bâtiments et de modernisation de nos équipements, superbe outil de travail. Ce qui prouve l’intérêt de la Région pour cette filière, mais la deuxième branche dont nous dépendons, le ministère de l’agriculture ne nous soutient pas. Nos équipes sont à bout. »

Mots-clés :

Articles en relation :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *