Des coups de couteau à « l’usine club » à Lavelanet de Comminges. Un blessé grave

Une soirée en discothèque qui aurait pu finir en drame.

Ce nouveau night-club situé en bordure d’autoroute à Lavelanet de Comminges n’avait jamais fait parler de lui si ce n’est comme le nouveau lieu des nuits branchées du Volvestre. Des décors futuristes et des jeunes qui aiment à s’amuser dans l’insouciance de leur âge.

Le samedi 4 mars au petit matin, tout a failli basculer, un drame n’ayant été évité que grâce aux bons réflexes de quelques clients courageux.

Une bagarre qui dégénère

Comme à chaque fois dans pareil cas, une bagarre s’est déclenchée à l’intérieur de l’établissement entre plusieurs groupes de personnes. Parmi eux, il n’y avait pas que des jeunes en mal de quelques gifles. On notait la présence d’un groupe de bikers dont le leader avait 54 ans au compteur ! Il est vrai que l’on peut s’amuser à tout âge !

Il est bien sûr évident que le motif officiel de la bagarre était des plus futiles. Il s’agirait, semble-t-il, d’un problème de blouson ! A dire vrai, c’est généralement plutôt les excès d’alcool, les effets pervers d’un excès de testostérone ou des blessures d’égo qui sont les vrais raisons de tels agissements. On ne veut pas perdre la face surtout devant de « jeunes merdeux ».

Quelques coups de poing échangés et le ton monte entre les protagonistes. Tout ce beau monde sort et c’est là que les choses dégénèrent. D’un seul coup, sans vraiment sans que l’on sache pourquoi à moins de se reporter au chapitre précédent, celui que tout le monde surnomme « le biker » sort un couteau et frappe deux personnes qui se trouvaient face à lui. Un employé du night-club qui ne sera que légèrement blessé mais aussi un jeune habitant du Volvestre qui aura de très graves blessures. Un premier coup de couteau au visage lui occasionnera 20 points de suture et un deuxième à l’abdomen aurait pu lui couter la vie sans l’intervention d’une tierce personne.

Comme dans pareils cas, les agresseurs n’écoutant que leur courage prennent la fuite. Les sapeurs pompiers sont appelés sur place et évacuent de tout urgence la victime sur le CHU de Purpan.

Les gendarmes de la compagnie de Muret ouvrent une enquête, saisis par la plainte des victimes. Plusieurs individus sont identifiés comme étant les auteurs présumés des faits. Les investigations semblent confirmer que les individus présents le 4 mars au matin à « l’usine club » à Lavelanet de Comminges font partie d’un groupe biker usant visiblement de violences.

Coup de théâtre au tribunal

Le principal auteur des faits, originaire des Landes, est appréhendé. Après avoir été placé en garde à vue, il sera déféré le vendredi 24 mars après-midi devant la Chambre Correctionnelle du TGI de Toulouse pour passer en comparution immédiate. C’est là qu’un coup de théâtre inhabituel s’est produit.

L’avocat du prévenu fait remarquer avec talent que seul son client se trouve à la barre pour répondre de ses actes et que ses complices ou co-auteurs sont désespérément absents. Selon lui, il n’est donc pas possible de rendre une Justice sereine et équitable. Il précise en outre qu’il manque donc des pièces au dossier. Contre tout attente, vu la rareté de la décision, la présidente du tribunal donne raison à l’avocat. Elle demande l’ouverture d’une information pour poursuivre les investigations non terminées et place, en attendant, le présumé coupable en détention en délivrant un mandat de dépôt.

Procureur de la République et enquêteurs ont dû apprécier la décision de la présidente prise en toute indépendance !

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