Le chef d’escadron Julien Delforge prend le commandement de la compagnie de gendarmerie de Muret.

Au premier plan, le chef d'escadron Julien Delforge nouveau commandant de la compagnie de Muret
Au premier plan, le chef d'escadron Julien Delforge nouveau commandant de la compagnie de Muret

Le général Bernard Clouzot demande à ses subordonnés de le reconnaître comme chef lors d’une prise d’armes d’une grande tenue.

Il y avait foule pour assister à la remise du commandement du chef d’escadron Julien Delforge par le Général Bernard Clouzot, commandant la Région de gendarmerie Occitanie. Les autorités civiles, judiciaires et militaires avaient souhaité être présentes lors de cette prise d’armes pour montrer leur attachement à l’Institution gendarmerie. Nombre d’élus étaient également sur les rangs. On notait la présence en autres du député de la 7° circonscription Patrick Lemasle et de Maryse Vezat première vice-présidente du conseil départemental représentant Georges Méric excusé.

Par cette prise d’armes calibrée au millimètre, la gendarmerie démontre, non sans panache, son attachement aux valeurs militaires de l’Institution. Dans une phrase rituélique, chargée d’un fort sens symbolique, il est demandé aux subordonnés se trouvant sur la compagnie de Muret d’obéir à leur nouveau chef : «Officiers, gradés et gendarmes, gendarmes adjoints volontaires, de par le Président de la République, vous reconnaîtrez désormais pour votre chef  le chef d’escadron Julien Delforge ici présent et vous lui obéirez en tout ce qu’il vous commandera pour le bien du service, l’exécution des règlements militaires, l’observation des lois et le succès des armes de la France»

Le chef d’escadron Julien Delforge est âgé de 32 ans. Titulaire d’un master professionnel et d’un diplôme d’ingénieur, il rejoint l’école de Saint Cyr en 2005 puis l’école d’officier de la gendarmerie en 2009. Son début de carrière s’oriente vers la gendarmerie mobile à l’escadron de Versailles Satory. Il effectuera de nombreux déplacements à risques notamment en Côte d’Ivoire et à Mayotte. En 2011, il réussit les tests pour intégrer le GIGN mais devra y renoncer lors du stage probatoire à la suite d’une blessure. En 2012, il sera affecté au groupe de peloton d’intervention de la gendarmerie Martinique, sorte de GIGN local. Il sera à l’origine de la création d’un groupe d’intervention et de surveillance en 2014 au sein de cette même unité. Plus de 400 missions dont certaines dangereuses sont à mettre à son actif.

Le 1er août 2016 il est affecté à la compagnie de gendarmerie de Muret qui est son premier commandement en gendarmerie départementale.

Mon commandant quelles sont vos impressions pour ce premier commandement en gendarmerie départementale ?

« Je suis heureux de prendre le commandement d’une compagnie comme celle de Muret, où l’importance des crimes et délits constatés par an attestent d’une activité particulièrement riche, intense et diversifiée. Mes objectifs principaux pour les années à venir sont la réactivité et l’efficacité dans les interventions quotidiennes de la gendarmerie, la qualité des investigations menées, sans oublier le développement des actions de prévention et de partenariat avec l’ensemble des acteurs sécuritaires, économiques et sociaux du Muretain, que je remercie d’ores et déjà de l’accueil qu’ils m’ont réservé au sein de cette belle région. »

Nous souhaitons la bienvenue à ce jeune officier à l’avenir prometteur en lui souhaitant de s’épanouir pleinement dans son nouveau commandement.

Durant la cérémonie, l’adjudant Pradal affecté à la brigade des recherches de la compagnie de Muret s’est vu remettre la médaille militaire, qui dans l’ordre protocolaire, est placée juste en dessous de la Légion d’honneur.


		

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