Edito du 7 mars 2016

De partout où l’on se tourne , il y a sujet à mécontentement : Une société qui va mal, une République en mal être, une Europe à l’agonie, un repli dangereux sur l’Etat Nation, un taux de chômage qui inquiète les plus vulnérables d’entre nous, un individualisme devenu force de Loi, un système économique qui lamine tout sur son passage. Dans ce pessimisme ambiant, on se retourne alors vers les partis et les hommes et femmes politiques censés nous sortir de ce marasme. Nouvelle déception d’un système qui tend à se protéger mais incapable d’inventer un futur où l’homme retrouverait toute sa place. Il n’y aura pas dans les élections qui pointent à l’horizon d’hommes ou de femmes providentiels capable de nous faire rêver et de nous entrainer dans un projet consensuel. La classe politique n’arrive pas à se renouveler tant la notion de pouvoir personnel est ancré dans les gènes.

Alors que faire ? Le monde appartiendra aux utopistes capables de casser les codes et d’inventer un monde qui n’existe pas encore si ce n’est dans leur imagination prémonitoire. Arrêtons de compter sur les autres pour faire des choses à notre place. C’est à chacun d’entre nous de se prendre en main, de ré-inventer les mots solidarité et retrouver le sens initial de liberté, égalité, fraternité. Tout ce qui a été essayé ou mis en place n’a pas fonctionné. Nous sommes à la croisée des chemins…

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