Des obsèques écologiques: La cinération en Comminges

Des obsèques écologiques – La cinération à Arbas

La question des obsèques écologique est dans l’air. Avec la question de l’urgence climatique, de nouveaux espaces d’investigation, de nouveaux métiers apparaissent. Elia Conte est la porteuse du projet de cinération à Arbas, avec l’orientation de promouvoir des obsèques dans une meilleure sérénité, dans une cohérence de valorisation de territoires naturels, préservés dans le maintien de la biodiversité. En l’occurrence, c’est le site naturel d’era hont deth ors (La Fontaine de l’ours) qui est choisi. Sur une parcelle d’un peu plus d’un hectare dépendant de la commune d’Arbas, il se choisi un arbre, lequel est destiné au lieu de recueillement. Symboliquement les cendres contribuent à la transmission d’une seconde vie, l’arbre constituant une sorte de réincarnation, devenant ainsi un lieu sanctuarisé. La concession est à perpétuité, sous la responsabilité de la municipalité. L’élaboration du projet et le suivi ont été réalisés en partenariat avec la municipalité et la société de chasse. Il existe dans le même ordre d’investigation et d’éthique un projet analogue officialisé dans l’Etat de Washington, à la différence qu’il s’agit de compostage de la dépouille mortuaire, avec une contribution écologique directe par l’apport de la matière compostée au pied de l’arbre. La dimension symbolique est remplacée par une application réellement écologique sous la forme d’engrais que constitue le compost. Cette nouvelle culture dans la vision de la mort se rapproche de celle des peuples premiers comme une réhabilitation des valeurs de ces civilisations anciennes ou de celles ayant échappé à l’impact des religions judéo-chrétiennes. L’influence des religions de l’Extrême Orient y est perceptible avec le sens de la permanence des choses, la continuité de la vie par la réincarnation. L’exigence et le soin apporté dans cette nouvelle orientation professionnelle devrait nous faire espérer une même application au monde des vivant, lesquels sont si maltraité par les pollutions de la chimie industrielle. Pour de plus amples explications, les opérateurs funéraires sont désormais en capacité de vous orienter.
Renseignement : 06 86 71 36 80, ou www.cime-tree.fr

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2 réponses

  1. bonjour,
    « obsèques écologiques »???
    qu’en est il des coûts énergétiques de la crémation et de la pollution qu’elle engendre?
    je suis désolée mais peut être qu’envoyer des cendres sous un arbre fait du bien au moral et donne bonne conscience mais quand on est cramés habillés, chaussés, maquillés avec nos prothèses dentaires et autres etc dans son joli cercueil il me semble que cela n’est très « écologique », me trompe-je?
    qu’en sera t’il de l’état de ce joli site dans quelques décennies quand il aura absorbé tous ces déchets?

  2. Merci pour cette observation pertinente.
    Ce projet correspond à un changement de culture, avec l’aspect positif de la recherche d’une meilleure relation à la nature, aux espaces naturels.
    Il me semble que c’est l’aspect structurel de la crémation institutionnalisée et la relation à la consommation d’énergie fossile qui pose problème. Au plan de la relation à la mort, le rituel de la circonstance est considérablement appauvri de par l’environnement hautement technologique.
    L’étage de pensée au dessus serait d’enterrer en terre au pied de l’arbre faisant l’objet de la concession.
    Mais plutôt que d’enterrer au pied de l’arbre, mieux il serait d’enterrer et de planter un arbre, transformer les cimetières en forêt serait gagnant gagnant, en finir.

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