Montréjeau : Focus sur l’écurie Estoup

Gilbert Estoup au D-Day

L’écurie Estoup, lorsqu’elle se promène, ne fait pas de crottins, mais de la fumée ! En effet, les chevaux sont des chevaux vapeur et les montures des tracteurs plus ou moins gros.

Gilbert Estoup, patron et créateur de cette écurie, est né à Loures Barousse en 1960. Il vit une trentaine d’années à Seilhan avant de s’installer à Montréjeau en bordure de Garonne.

Il a tout le temps baigné dans la mécanique en travaillant pour les travaux publics et a œuvré durant quatre ans pour l’autoroute A64 mais également pour les jeux olympiques de Grenoble en tant que chauffeur super-lourd. Un métier où il faut se débrouiller et mettre les mains dans le cambouis lorsqu’une panne survient.

Il possède à présent neuf tracteurs des années 1950, 1960 et 1970, dont un rare Energic 418 RM Petit Vigneron. C’est en 1994 qu’il achète son premier, un Deutz quatre cylindres de 1955.

« C’est en 1994 également que je participe pour la première fois au marché à l’ancienne de Montréjeau avec Henri Soulé », confie Gilbert. « Je remorquais alors le petit train sur lequel il y avait une marmite de sangria donnée gratuitement aux badauds. Il y avait également les Lanz des gens de Martres Tolosane. »

Pour la journée du D-Day à Saint-Gaudens, Gilbert est venu avec huit tracteurs. « Ce que je souhaite, c’est que de telles manifestations perdurent. J’aimerais également que les jeunes s’intéressent aux vieilles mécaniques. »

Gilbert est également partie prenante de la cavalcade de Saint-Gaudens et depuis un an est invité à « Autrefois le Couserans » à Saint Girons. « Un honneur pour moi. »

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