Un magistrat agressé dans le bus SNCF de Boussens

Le mercredi 20 février 2019, en fin d’après midi, comme à son accoutumé, le bus SNCF quitte Saint Gaudens pour Boussens. Les travaux sur la voie ferrée ont exigé la mise en place d’une navette routière. Une journée ordinaire où chacun est heureux de rentrer chez soi après une journée de travail. Personne ne pouvait imaginer ce qui allait se passer.

Selon un témoin, alors que tout allait normalement, les choses prennent une tout autre tournure d’un seul coup. Un jeune se met à écouter de la musique comme si il était seul au monde.  C’est un véritable calvaire, tant le volume était fort, qu’endurent les passagers du bus. Un homme d’une grande sagesse se lève donc pour demander à ce jeune, quelque peu effronté et sans gêne, de baisser le volume par respect pour les autres passagers et la quiétude générale. Devant son refus catégorique, il tente de lui prendre l’objet du délit vraisemblablement pour l’éteindre. Vexé et ne supportant pas ce geste, le délinquant en herbe, hors de lui, distribue des coups de pieds et des coups de poing à son interlocuteur. Une furie incompréhensible. Une grande stupéfaction règne dans le bus. L’homme ne répond pas à cette agression et téléphone aussitôt à la gendarmerie. Le terminus du car se situant à Boussens, c’est la gendarmerie de Cazères qui se rend immédiatement sur place.

Dès les portes ouvertes, ce jeune excité saute du bus sans coup férir et disparaît dans la nature. Malgré les recherches, l’individu n’est pas retrouvé et est toujours recherché. Un drôle de monde dans lequel nous vivons … L’enquête a été confiée à la brigade des recherches de la gendarmerie Saint Gaudens par le Procureur de la République de Saint Gaudens.

Selon nos sources, que n’a pas voulu confirmer la gendarmerie, la victime est un magistrat du tribunal de grande instance de Saint Gaudens. Un professionnel qui a malheureusement l’habitude de voir défiler ce genre d’individus.

Montesquieu (1689-1755) disait : Ils ont donné aux pères une grande autorité sur leurs enfants. Rien ne soulage plus les magistrats ; rien ne dégarnit plus les tribunaux ; rien, enfin, ne répand plus de tranquillité dans un Etat.

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