Le « Nous » contre le « Je » : Luttons contre les injustices et les humiliations.

Au fil de mes lectures, je suis tombé sur cet excellent texte d’un homme politique de notre territoire. Pour ne pas être accusé de tous les maux ou être classé ici ou là, moi, l’inclassable revendiqué humaniste, je ne le citerai donc pas mais peut être trouverez-vous par vous-même de qui il s’agit ! Mais, au fond, cela est-il vraiment important ?

Une invitation à la réflexion pour ce début d’année après celle du dernier billet d’humeur de Patrick Mignard concernant l’économie. Soyons utopiste car l’utopie est la Vérité de demain. Oui, faisons en sorte que le « nous » l’emporte sur le « je », oui battons nous bec et ongle contre les injustices et les humiliations…

« Nous n’avons pas fini d’analyser la portée du grand chamboule-tout politique français, sa part de promesses et d’illusions…Pour voir clair, il faut savoir prendre du champ. Regarder presque partout en Europe la relégation de l’idéal social-démocrate et observer, dans le même temps,l’émergence de la question des « communs » comme antidote au sentiment d’épuisement que suscite l’individualisme libéral.

Quel peut être le sens du progrès dans un monde fini ? Quel rôle pour l’État de droit et pour l’Europe dans la globalisation ? Quels droits et devoirs de l’individu dans le commun de la société ?

Une seule planète – une seule vie. Ni la société marchande, ni les vieux partis, ni aucun homme providentiel n’apporteront de réponses « magiques » aux questions qui habitent nos concitoyens. Alors, il nous faut à nouveau découvrir, rencontrer, déchiffrer le monde à hauteur d’homme : faire de la politique ! Oui,vivre la politique comme le premier des partages, celui de la parole, du savoir et des convictions.

Être des démocrates et radicalement humaniste …

En somme, que la politique ne soit plus une religion continuée, qu’elle devienne politique au sens où elle serait indissociable de l’ampleur éducative, qu’elle délaisse enfin la fascination pour l’idole-pouvoir

Être radicalement humaniste au sens d’Olivier Abel :  » La citoyenneté que nous cherchons tient d’abord à la faculté précieuse de dire « nous », elle ne se bat pas seulement contre les injustices, mais contre les humiliations qui rongent plus profondément encore la société : l’humiliation d’être inutile et inemployable, l’humiliation d’être soumis sans avoir rien à dire ni à faire, l’humiliation de n’avoir plus aucune foi en rien. Etre citoyen, c’est détester cette triple-humiliation et tout faire pour en rompre le maléfice ».

En ce début d’année 2018, je forme le vœu que nous soyons des passeurs pour la génération qui vient, inventeurs de transitions heureuses et mutuellement garants d’une éthique de la vie publique. »

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